Seven Seas Explorer

C'est un bâtiment qui entretient une relation particulière avec Monaco. Inauguré par la princesse Charlène, le bateau de croisière « le plus luxueux du monde » a encore fait escale ici hier

Article réservé aux abonnés
Publié le 16/08/2016 à 05:07, mis à jour le 19/08/2016 à 05:08
D'énormes lustres, des escaliers remplis de dorures, de la moquette très épaisse… L'entrée dans le bâtiment donne le ton. Des cabines, une vue panoramique vient appuyer le côté luxueux de l'intérieur. Salle de sport, bibliothèque et restaurants cossus complètent le tableau.
D'énormes lustres, des escaliers remplis de dorures, de la moquette très épaisse… L'entrée dans le bâtiment donne le ton. Des cabines, une vue panoramique vient appuyer le côté luxueux de l'intérieur. Salle de sport, bibliothèque et restaurants cossus complètent le tableau.

La lumière aveugle. Les rayons du soleil rebondissent sur la silhouette claire du Seven Seas Explorer. Ce monstre d'acier est venu s'amarrer à Monaco, hier matin, après être venu de Livourne, en Italie. De l'extérieur, le bâtiment en impose. C'est la même chose dans les entrailles du navire.

Dès que l'on pose à pied à l'intérieur du bateau, les pas sont étouffés par une épaisse moquette. C'est le territoire des boiseries, du doré, des énormes lustres. Bienvenue dans un temple du luxe. Le Seven Seas Explorer peut embarquer 750 passagers, au maximum. C'est peu, par rapport à d'autres bateaux de croisière. Mais le navire compense sa capacité un peu plus faible que d'autres par son très grand luxe.

Visite guidée d'un bateau qui entretient un rapport particulier à Monaco. Le navire de croisière « le plus luxueux du monde » a été inauguré en Principauté par la princesse Charlène. Il a aussi été baptisé ici.

Quatorze ponts

L'entrée dans le bâtiment donne le ton. D'énormes escaliers aux rambardes dorées, des lustres gigantesques… Le luxe est partout, dans les 13 - officiellement, 14, car comme dans les gratte-ciel américains, le treizième étage ne compte pas, superstition oblige - ponts que compte le navire. Les cinq restaurants, très cossus, servent des cuisines asiatique, française, américaine ou internationale.

À côté du spa, la vue depuis la piscine à débordement permet d'embrasser le Rocher, la Condamine ou le port Hercule. Il y a aussi une bibliothèque tranquille qui permet de bouquiner en fixant son regard sur l'horizon bleu, une salle pour les cours de cuisine avec la même vue, un espace où l'on sert le tea time et qui, le soir, se transforme en boîte de nuit d'où le regard peut se perdre sur le Larvotto, le Cap-Martin ou l'horizon…

Casino, bars, restaurants…

Une salle aux airs de club britannique, pour fumer le cigare dans des canapés en cuir confortables ou des bars eux aussi cossus complètent le tableau. Des machines à sous, tables de black-jack ou de poker et des boutiques duty free assurent à la compagnie Regent Seven Seas Cruises des revenus supplémentaires, une fois que le bâtiment qui bat pavillon des îles Marshall s'est éloigné des ports.

Et l'équipage est partout. Il se compose de 542 hommes et femmes. Un ratio plutôt très élevé, pour 750 passagers…

Tout ce luxe, ce bâtiment ne le dévoile, pour l'instant, qu'en Méditerranée. Le navire tout neuf devrait prendre la mer, en décembre, en direction des Caraïbes. Un autre terrain de jeu pour ce géant du luxe. Mais avant, le bateau continue sa croisière en Méditerranée. Vers minuit, entre hier et aujourd'hui, il devait quitter Monaco. Et se diriger vers Saint-Tropez. Avant de revenir à Monaco, pour une prochaine croisière…

“Rhôooooooooo!”

Vous utilisez un AdBlock?! :)

Vous pouvez le désactiver juste pour ce site parce que la pub permet à la presse de vivre.

Et nous, on s'engage à réduire les formats publicitaires ressentis comme intrusifs.