Sensibiliser les conducteurs de demain

Les collégiens de Charles-III et FANB ont participé, hier, à un atelier de sensibilisation à la sécurité routière et à la mobilité propre. L'occasion de mettre en pratique les conseils reçus en classe

Article réservé aux abonnés
Blanche Vathonne Publié le 03/02/2017 à 05:09, mis à jour le 03/02/2017 à 05:09
Il est primordial d'appréhender la notion d'équilibre dès le plus jeune âge.
Il est primordial d'appréhender la notion d'équilibre dès le plus jeune âge. Cyril Dodergny

Au parking du Chemin des pêcheurs, l'heure est à la pratique. Plusieurs classes des collèges Charles III et FANB se sont déplacées pour cet atelier de sensibilisation. Après avoir passé trois mois à intervenir dans des classes de quatrième sur la sécurité routière et sur les déplacements respectueux de l'environnement, la Sûreté publique et la Direction de l'environnement organisent un atelier pratique. Une sorte de récompense pour que les jeunes puissent passer côté conducteur.

L'électrique avant tout

Meryl et Barbara sont en quatrième au collège Charles-III. « Au début de l'année, des intervenants sont venus dans notre classe pour nous expliquer ce qu'était un véhicule électrique. Ils nous ont montré une vidéo », explique Barbara. Cette intervention semple avoir porté ses fruits puisque Meryl ressent la pollution présente à Monaco : « Quand on est dans la rue, ça sent la pollution. Donc ce serait mieux si les gens conduisaient des voitures électriques. »

Une proposition qui ne semble pas encore avoir effleuré l'esprit de leurs parents. « Ils n'ont pas de voiture électrique ». Et pour cause, ces véhicules sont onéreux : comptez entre 1500 et 2000 euros pour un scooter électrique et près de 30 000 euros pour une voiture.

Mais quelles sont les solutions pour des déplacements plus respectueux de l'environnement ?

Pour Sylvie Savoca qui travaille pour la Direction de l'environnement, il faut passer par les enfants pour sensibiliser les parents. « Je leur répète constamment que Monaco fait deux kilomètres carré et qu'il y a énormément de chemins pour les piétons. Il est inutile d'utiliser un gros 4X4 pour un trajet de cinq minutes. Nous avons la chance d'habiter dans une Principauté qui facilite l'accès aux piétons, ce serait dommage de ne pas en profiter. »

Rappelons que 30 000 personnes viennent travailler chaque jour à Monaco, le besoin de désengorger la ville est donc urgent. Frédéric Lajoux est le président du Club des véhicules électriques. Il fait de la mobilité propre une des principales missions : « Nous sensibilisons les enfants sur ce qui est fait à Monaco en matière de déplacement. Nous avons des aides gouvernementales mais également des parkings équipés de prises électriques. »

Un rappel sur la sécurité routière

Marie-Pierre Ferriol est agent de la Sûreté Publique, elle est en charge de la prévention dans les collèges et anime l'atelier sur la sécurité routière. « On les sensibilise dès le plus jeune âge en leur apprenant à traverser les passages piétons ou encore à faire du vélo. » Cette prise en charge, dès le CP, est une particularité monégasque. En charge de près de 4 300 élèves, Marie-Pierre suit presque tous les enfants de la Principauté durant leur scolarité. « On travaille beaucoup sur le comportement des autres usagers. Il ne faut pas qu'ils fassent trop facilement confiance. »

Car même s'ils reconnaissent certains panneaux, beaucoup de jeunes ne réalisent pas les dangers de la route. Sur le plan de la sensibilisation environnementale, Sylvie Savoca a tout prévu : « On organise un concours de clips vidéo sur le thème de la mobilité électrique. » Les heureux gagnants recevront peut-être un scooter électrique ou une montre connectée.

“Rhôooooooooo!”

Vous utilisez un AdBlock?! :)

Vous pouvez le désactiver juste pour ce site parce que la pub permet à la presse de vivre.

Et nous, on s'engage à réduire les formats publicitaires ressentis comme intrusifs.

Monaco-Matin

Un cookie pour nous soutenir

Nous avons besoin de vos cookies pour vous offrir une expérience de lecture optimale et vous proposer des publicités personnalisées.

Accepter les cookies, c’est permettre grâce aux revenus complémentaires de soutenir le travail de nos 180 journalistes qui veillent au quotidien à vous offrir une information de qualité et diversifiée. Ainsi, vous pourrez accéder librement au site.

Vous pouvez choisir de refuser les cookies en vous connectant ou en vous abonnant.