Si l'attente à l'entrée a été un peu longue, en raison des contrôles de sécurités appuyés, le jeu en valait la chandelle pour Quentin, un ado d'une quinzaine d'années. « Tu crois qu'on va croiser Djoko ? », demande-t-il à son camarade, les yeux brillants.
Ils sont nombreux à s'être déplacé pour fouler eux aussi la terre battue qui recouvre les allées. Justin, 13 ans, est venu d'Aix en Provence avec son père. Ce champion en herbe espère croiser Djokovic ou Murray, mais en attendant il cherche surtout à « grappiller des trucs de pros, comme leurs techniques de déplacement par exemple », en les observant.
Chasse à l'autographe
Sur les hauteurs du Monte-Carlo Country Club à Roquebrune, les joueurs s'entraînent. Seul un muret sépare le terrain des allées où se massent les spectateurs. Parfois, le temps d'un changement de place sur le court, les sportifs adressent un mot à leur public, et font vibrer des cœurs.
Les stands du Village ont bien compris leur intérêt : c'est l'endroit idéal pour s'équiper en balles jaunes, de toutes tailles. Presque tous les jeunes ont cédé à la tentation : armés de leur sphère feutrée et d'un marqueur indélébile, ils galopent d'un court à l'autre, avec l'espoir de croiser l'une de leurs idoles. Leanna, 12 ans, Lucile, 11 ans, Carla, 11 ans, sont venues avec Nicole, 52 ans. Toutes les quatre taquinent la raquette, en compétition. « Nous sommes parties de Grenoble à 6 heures ce matin, avec le tennis club d'Échirolles, confie l'aînée. C'est la première fois que nous venons. Autour des terrains d'entraînement, les joueurs sont plus accessibles .»
Et si elles sont venues ce week-end, c'est parce que les places étaient, elles aussi, plus abordables. Hier, les premiers prix tournaient autour de vingt euros.
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