Restos, bars, snacks : alors, heureux ?

À quelques heures de la fin de la compétition, le bilan côté restauration est plutôt positif. Les professionnels interrogés s'accordent à dire que 2016 est d'ores et déjà un bon cru

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Marine Lecaque Publié le 29/05/2016 à 05:01, mis à jour le 29/05/2016 à 05:01
Pour le Grand Prix, les terrasses du centre-ville sont toutes prises d'assaut.
Pour le Grand Prix, les terrasses du centre-ville sont toutes prises d'assaut. Jean-François Ottonello

À l'occasion de ce 74e Grand Prix de Monaco, nous sommes allés à la rencontre des professionnels de la restauration pour connaître leur état d'esprit et la fréquentation de leurs établissements pendant ces quatre jours de compétition. Dans les rues du centre-ville, hier durant les séances d'essais, toutes les terrasses sont pleines à craquer. Le roulement entre les tables est permanent. Les terrasses se vident et se remplissent à la vitesse d'une F1 sur le circuit.

Les affaires seraient-elles donc meilleures que les années précédentes ? Pour la majorité des restaurateurs interrogés, une certaine stabilité est constatée en terme de fréquentation. Quant au chiffre d'affaires, il est trop tôt pour faire des bilans. « C'est compliqué de comparer aux autres années, commente Fred, patron de Monaco Bar. Pendant le Grand Prix, on peut faire deux jours mitigés et tout à coup la fréquentation explose. Tout va se jouer aujourd'hui. »

Tout le monde ne partage pas ce point de vue. Pour certains, le bilan est déjà maussade. « Cela se voit, il y a moins de monde que les années précédentes, estime Nicolas Rebellin, directeur du Huit et demi. Entre la grève des trains, la pénurie d'essence et la menace terroriste, il fallait s'y attendre. »

Pour attirer les clients dans leurs établissements, certains patrons ont choisi de se démarquer, de jouer la différence. « Comme nous sommes les seuls à faire des tapas en ville, nous avons eu du monde, assure José Maestra, propriétaire de la Bodeguita. Nous avons même eu la chance de recevoir la visite du prince souverain et du pilote de rallye Carlos Sainz. Nous faisons aussi venir un groupe qui fait les férias d'Espagne et qui arrive de Valence. »

Menu F1 contre menu habitués

Contrairement aux idées reçues, les restaurants de la Principauté ne font leur beurre que grâce aux visiteurs. « Nous avons une carte du midi, uniquement pour les gens de passage, souligne Eric Charrière, propriétaire du Mystic. Cela marche bien, ce sont des plats simples que la cuisine peut envoyer rapidement. Le soir, en revanche, nous retrouvons nos clients habituels qui commandent sur la carte classique. »

Certains ont choisi de faire une petite carte spécialement pour l'occasion et pour s'adapter au mieux à cette clientèle mordue de F1. Pourtant, « les gens ne comprennent pas toujours, regrette Nicolas Rebellin, directeur du Huit et demi. Quand on leur fait des prix normaux, ils ont l'impression de se faire arnaquer ! Heureusement que nous avons nos habitués ! »

En tout cas, tous sont unanimes : ce qui fait la fréquentation, c'est avant tout la météo. « Nous avons eu trois jours de beau temps, reprend le patron du Mystic. L'année dernière, il avait beaucoup plu le premier jour. On espère que la course ne se fera pas sous la pluie ». La météo d'aujourd'hui sera déterminante à l'heure des bilans.

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