Riviera Water Bike Challenge, deuxième. Le défi lancé par la princesse Charlène l'an dernier pour soutenir sa fondation reprend du service. L'objectif ? Pédaler sur la Méditerranée, par équipe, en relais sur vingt kilomètres. Les engins pour y parvenir ? Des vélos aquatiques Schiller S1-C, montés sur une coque, tel un mini-catamaran, qui n'avancent qu'à la seule force humaine.
Si la course, l'an passé, avait démarré de Nice pour rejoindre le port Hercule par la mer, la donne sera différente pour la deuxième édition. Édition qui se déroulera intégralement dans les eaux monégasques. Pour éviter les complications en cas de mauvais temps ou de mer démontée, les concurrents effectueront une boucle depuis le Yacht-club, jusque sous le Musée océanographique, en longeant la digue Rainier-III. Une rotation à accomplir trente fois pour atteindre les 20 kilomètres, en quelque deux heures et demie.
Une sélection de sportifs jamais vue
Le public est invité à suivre la course depuis le solarium, pour encourager les compétiteurs, parmi lesquels la princesse Charlène elle-même. L'an dernier, blessée au poignet avant le jour J, elle avait déclaré forfait, remplacée au pied levé par le souverain. Cette année, elle entend bien être de la partie. Tout comme son neveu, Pierre Casiraghi, et de ses deux frères, Gareth et Sean Wittstock.
Autour de la team princière, 22 équipes mêlant sportifs internationaux de tous horizons et compétiteurs amateurs constitueront l'armada qui se lancera dans la compétition le 17 juin. « La plus belle sélection de sportifs jamais vue pour un événement », a souligné Eddie Jordan, hier matin, pour le tirage au sort des équipes.
Parmi les 44 athlètes professionnels, quelques ambassadeurs de la fondation Princesse Charlène : Yannick Agnel, Pierre Frolla, Nic Lamb. Mais aussi Mark Webber, Mika Häkkinen, David Coulthard, Felipe Massa, Charles Leclerc, Paula Radcliff, Ian Thorpe, Frédéric Michalak notamment. Ainsi que les sportifs monégasques Olivier Jenot et Kevin Crovetto.
Au milieu des nouveaux engagés, le footballeur Ludovic Giuly découvrait l'engin pour la première fois, hier. « Je suis très fier d'être ici, de participer à cette belle aventure. Je viens d'essayer le waterbike, il va falloir qu'on règle la selle », plaisante-t-il, louant l'engin innovant. Et misant sur la performance : « Physiquement, je cours donc dans mes cuisses, je pense qu'il y a ce qu'il faut. »
Réponse le 17 juin !
commentaires