Sébastien Gattuso et les JO, c'est une longue histoire. En 2002, il prenait part à ses premiers Jeux olympiques d'hiver à Salt Lake. Il faisait alors partie du bob à 4 monégasque piloté par le prince Albert et était également en lice, en bob à 2, avec Patrice Servelle (pilote). « Forcément, une première participation aux Jeux marque les esprits », reconnaît celui qui a commencé le haut niveau en 1993.
« Un facilitateur »
On le retrouve en bob à 2 à Vancouver et à Sotchi (toujours avec Patrice Servelle). Sprinteur, Sébastien Gattuso a également participé aux Jeux d'été d'Athènes (2 004) et de Pékin (2 008), en athlétisme (100 m). La Grèce, berceau de l'olympisme, restera « un moment magique. Quand je suis entré dans le stade en tant que porte-drapeau, j'avais des frissons. On en prend plein la vue. »
En 2010, il intègre le Comité olympique monégasque, en charge du suivi des athlètes de haut niveau.
Après Londres (2 012), il vit à Pyeongchang sa deuxième expérience en tant que chef de mission. « Je remercie le prince Albert et le Comité olympique monégasque pour la confiance qu'ils m'ont accordée une nouvelle fois. »
Il se définit comme « un facilitateur envers et auprès des athlètes, des entraîneurs et de tous les membres de la délégation. »
Anticiper les besoins, prévoir et gérer les demandes au quotidien, faire face aux imprévus sont les maîtres mots, et ce à tout niveau (transports…). Son expérience d'ancien athlète, ayant qui plus est connu les Jeux, lui permet de connaître les formats, les attentes de certains, de prodiguer quelques petits conseils « sans jamais pour autant se glisser dans la peau de l'entraîneur. »
Présent en Corée du Sud depuis le 31 janvier, il sera de retour le 27 février à Monaco. Entre-temps, ses journées auront été bien remplies au village des athlètes et sur les sites de compétition. « Je me lève tous les jours vers 6 h 45, assiste à la réunion des chefs de mission à 7 h 30. À 8 h 45, je prends mon petit-déjeuner. Après, je suis sur le pont jusqu'au soir. Il y a toujours quelque chose à faire. »
Sur le qui-vive donc, mais avec toujours le même enthousiasme et une joie non dissimulée car « au final, c'est un vrai et réel bonheur que de partager ces moments uniques avec nos sportifs et l'ensemble de la délégation. »
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