Ce lundi 29 octobre, au soir, Dame Nature est déchaînée. Peu après 22 heures, sa colère est à son paroxysme et les vagues qui se fracassent sur le littoral provoquent des dégâts matériels considérables à Monaco et à l'Est du département des Alpes-Maritimes. L'une d'entre elles est d'ailleurs enregistrée à 7,20 mètres de hauteur (lire ci-contre). Fort heureusement, aucune victime humaine n'a été à déplorer lors de cette tempête répondant au nom d'Adrian. Sur les plages du Larvotto, au petit matin, c'est la désolation. Jeux d'enfants ensablés, parking souterrain et halte-garderie inondés, enseignes impactées… « C'est une catastrophe particulièrement violente. Du jamais vu ! » témoigne l'un des gérants de la plage Neptune. Très tôt sur le pont, une cinquantaine d'hommes de la Direction de l'Aménagement urbain s'attelaient à déblayer les allées, installer des panneaux de protection et créer une digue provisoire devant les magasins du Larvotto.
Dans le quartier de Fontvieille, même constat avec pléthore de dégâts, matériels toujours. L'héliport a, lui aussi, été secoué par les vagues : façades des hangars abîmées, filets de sécurité autour des plots lourdement endommagés…
Du côté de Cap-d'Ail, la plage Marquet, le port et le sentier des douaniers n'ont pas été épargnés non plus. La puissance de la Grande Bleue a été telle qu'un pan de la digue ouest a littéralement cédé, moult de ses rochers s'échouant sur la plage. Même (triste) sort pour le sentier du littoral qui, à plusieurs endroits, a vu son béton soulevé par les flots et ses rochers de protection enlevés. « En tant que maire, je n'avais jamais connu autant de dégâts », témoignait Xavier Beck, maire de Cap-d'Ail depuis 1995.
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