Dans la première salle du Palais de l'Europe, face à l'estrade, les yeux sont comme ensorcelés par une armée de Barbie. La plus âgée d'entre elle était née en 1966, mais Laurent, Roquebrunois, admet l'avoir déjà vendue. C'est que les connaisseurs savent repérer une poupée de collection à des kilomètres. Restent malgré tout, dans la meute, de jolis collectors. La gamme de princesses de Disney ou les terrifiantes Monster high. Et les Barbie des années 80, bien sûr, portant des robes conçues par des couturiers engagés auprès de Mattel.
Sur le stand juste derrière, place à l'argenterie parfaitement entretenue, apte à renvoyer certains des visiteurs à leur enfance. Qui se souvient, par exemple, des assiettes où l'on pouvait faire couler de l'eau bouillante dans les rebords, afin de maintenir les mets au chaud ? Ou encore des kits contenant un coquetier, un porte-serviettes et une cuillère miniatures ?
Jeux électroniques des années 70 ou 80, vinyles, balances Roberval ou autres vêtements vintage viendront compléter la gamme d'objets permettant de replonger dans une ère bourrée de charme.
Pour les sportifs, un fanion planqué dans la dernière salle réveillera assurément des émois. Coupe du monde de football 1982 : l'Italie l'emporte face à l'Allemagne - qui venait pourtant d'éliminer la France de Platini. Souvenir idéal pour les nostalgiques de la Scuadra Azzura de la grande époque.
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