Née à Monaco de père monégasque, Virna Lorentz vit entre la Principauté, Beausoleil et La Turbie. « Enfant, je passais l’été à La Turbie, dans la résidence secondaire de ma grand-mère, Ada. J’y habite désormais depuis mon mariage, en 2015. La maison est calme et je m’y sens particulièrement bien pour écrire. »
Virna Lorentz est auteure. Son premier roman est sorti en mars 2019, le second en est au stade de la relecture « mais la promotion du premier me prend pour l’instant beaucoup de temps », raconte la jeune femme. De retour d’un week-end de signatures en Normandie, elle se prépare à la rencontre-dédicace programmée ce vendredi à la médiathèque de La Turbie.
« Je n’ai pas décidé d’écrire. Je n’y pensais même pas. L’idée s’est imposée à moi, un jour de fin 2002, à Rouen. J’avais déjeuné dans une vieille auberge puis, l’après-midi, visité la cathédrale Notre-Dame de Rouen - sublime avec ses vitraux gothiques - et un petit musée tout proche dédié à Jeanne d’Arc. Les pavés luisaient sous la neige, des sans-abri traînaient avec leurs chiens au pied des maisons à colombages... Je me serais crue au Moyen-Âge. Le lendemain matin, je me suis réveillée avec une idée de roman. »
« Lune pourpre », « c’est une histoire d’enfants dans la Normandie du XVIe siècle. Ils sont trois, ont scellé un pacte secret et grandissent ensemble. Les sentiments deviennent plus complexes, l’amitié tourne à l’amitié amoureuse et tout part en vrille... Vengeance, machiavélisme et sorcellerie enflammeront tout le village jusqu’à un délire collectif », résume l’auteure. Pourquoi avoir placé en Normandie une histoire dont elle reconnaît qu’elle a mis beaucoup d’elle-même dans ses personnages ? « La Normandie est une région qui m’inspire énormément et l’inspiration ne se contrôle pas. »
Sauf que Virna Lorentz attendra 2 016 pour se mettre vraiment à l’écriture.
« En 2002, cela faisait à peine deux ans que j’avais lancé mon activité de traductrice-interprète assermentée auprès de la Cour de Monaco... Je n’avais pas le temps d’écrire. Et je pensais ne pas en être capable. Mon mari m’y a beaucoup encouragée. »
Rendez-vous vendredi 24 mai, 19 h, à la médiathèque.
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