
Le prestigieux concours, qui attire quelques-uns des plus grands éleveurs de pur-sang arabes du monde entier, a démarré hier au stade Rondelli avec les classes femelles. Les pouliches étaient jugées sur cinq critères esthétiques : type, tête et l’encolure, corps et ligne de dos, jambes, et...
PHOTOS. Les pur-sang arabes stars à Menton tout au long du week-end
Le 05/07 à 09h35 MàJ 05/07 à 09h35Le contexte sanitaire à échelle mondiale laissait penser que de tels événements ne pourraient se dérouler cette année. Mais le désormais traditionnel championnat du pur-sang arabe a bel et bien commencé hier au stade Rondelli. Avec les femelles, dans un premier temps. "C’est un rayon de soleil en cette année difficile, introduit le speaker. Nous assistons à un véritable miracle ici à Menton. Mais la situation semble se rétablir et ces pouliches pourront sûrement aller sur d’autres terrains…"
Malgré le maintien de certaines frontières fermées, des concurrents originaires d’Israël ou du Qatar ont pu se rendre dans la Cité du citron, pour investir la piste décorée sur le thème de la jungle africaine. Là, six jurés de nationalités différentes - repérables à leur chapeau de paille - inspectent tous les détails afin d’attribuer cinq notes pour le type, la tête et l’encolure, le corps et la ligne de dos, les jambes ainsi que le mouvement. Les éleveurs, impeccables dans leur chemise que seul un dossard vient froisser, ont pour mission de rendre leur animal le plus beau de tous. N’hésitant pas à le coiffer ou le brosser, voire à lui nettoyer les yeux juste avant son entrée en piste.
À tout faire pour les exciter, à coups de petits cris et de sons de sacs plastiques. Et excités, les occupants de la plage voisine l’étaient aussi, hier, agrippés au grillage pour ne rien manquer du spectacle.
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