
PHOTOS. Le capitaine de l'ASM Basket, Amara Sy, joue au Père Noël pour les enfants opérés du cœur à Monaco
Le 13/12 à 08h45 MàJ 13/12 à 08h07Il n’a pas la bedaine du Père Noël. Ni sa barbe blanche immaculée. Mais, comme le gros bonhomme rouge, Amara Sy a joué les bienfaiteurs, avant l’heure, au Centre cardio-thoracique de Monaco.
Le capitaine de la Roca Team, grand gaillard de 2m02, avait dans sa hotte quelques cadeaux pour ces bouts de chou souffrant de cardiopathies congénitales.
Il y a Martin, petite tête blonde au visage d’ange. Hadi, aux tresses multicolores, Vicka ou encore David à qui le basketteur essaye tant bien que mal de décrocher un sourire. Ces trois derniers, originaires du Mali, du Burundi et du Burkina Faso, ont (ou vont) subi une lourde opération à cœur ouvert.
"Donner du bonheur"
Une intervention chirurgicale pour ces enfants défavorisés permise grâce au Monaco Collectif Humanitaire, l’un des bénéficiaires de la "NoFinish Line". "En moyenne, on verse environ 120.000 euros de dons à MCH*, ce qui représente une douzaine d’interventions financées.Ce sont des enfants qui ne peuvent pas être opérés dans leur pays. Tout est pris en charge**: le séjour, l’opération, les soins, les examens…", explique Ariane Favaloro, présidente de Children & Future, organisatrice de la "No FinishLine".
"On était stressés avant l’opération même si on savait que Hadi était entre de bonnes mains. On pensait à ses parents qui attendent au Mali. Mais maintenant, on est soulagés et contents car Hadi sera avec nous pour Noël", sourient Patricia et Tarak, parents d’accueils, conscients qu’ils doivent profiter de chaque instant avant la fatidique séparation.
Notons qu'en 2018, c'est un don réel de 117.950 € qui a été réalisé. On remarquera également que pour les patients venant dans le cadre des actions humanitaires, 50 % du forfait est pris en charge par l’équipe médico-chirurgicale du Centre et l’autre moitié par les associations monégasques.
Plus loin, Amara Sy n’en finit plus de distribuer câlins et bisous. Signe des autographes. Pose pour quelques clichés souvenirs. Ce papa de trois enfants et parrain de la dernière édition de la "No Finish Line" n’a pas réfléchi bien longtemps avant de débouler au Centre cardio-thoracique.
"Je suis venu naturellement, confie-t-il. Les enfants en difficulté, ça me touche forcément. Prendre une ou deux heures de mon temps pour donner un peu de bonheur, il n’y a rien de plus normal.On voit leurs yeux qui brillent. On donne du plaisir mais on en prend beaucoup lors de ces moments."
Un moment de réconfort salutaire, voire providentiel, après bien des tracas.
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