Une « Valse » de Ra el qui sort du silence, s'anime, s'enhardit, grandit, tourbillonne, fait flamboyer les instruments de l'orchestre et, à la fin, une salle qui éclate en applaudissements pour le chef d'orchestre Yann-Pascal Tortelier. Quel beau concert du Philharmonique nous avons entendu vendredi soir en présence de S.A.R. la princesse Caroline !
L'excellent chef Yann-Pascal Tortelier est le fils de l'illustre Paul Tortelier qui fut dans les années trente violoncelle solo de l'orchestre monégasque.
Quatre-vingts ans après son père, le voilà faisant triompher sur la scène monégasque le tonitruant Corsaire de Berlioz, les fascinantes Métaboles de Dutilleux ou le concerto l'Egyptien de Saint-Saëns ! Toute la grandeur et la diversité du grand répertoire symphonique français.
Dans le concerto, l'excellent pianiste anglais Stephen Hough déploya sa « french touch ». On se rallia à son panache, on admira sa virtuosité. Il fut bien meilleur que la pianiste italienne Beatrice Rana dans le concerto de Chopin la semaine précédente. Il joua en bis une valse de ce même Chopin. Une valse, encore une valse…
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