Après une série de victoires tricolores lors des premières éditions du tournoi, la tendance a nettement basculé. La réputation du tournoi au niveau international a fait augmenter le nombre de joueurs étrangers sur les courts cap-d’aillois.
Les Français revanchards
Il faut revenir en 2011 pour trouver un succès tricolore sur la plage Marquet chez les garçons avec Laurent Lokoli et chez les filles en 2014 avec Lucie Wargnier.
« Les représentants du Team France sont souvent absents du dernier carré. Il est à craindre que cette année encore la victoire ne s’offre à un représentant étranger », regrette Jean Malausséna, le directeur du tournoi. Après une série de succès tricolores lors des premières éditions, avec les victoires de Maes, Roche, Gasquet, Mokaiesch et Gely, la tendance a nettement basculé en faveur d’une délégation étrangère qui a imposé une domination implacable.
« Chez les filles, le tableau est encore plus sombre, fait remarquer Jean Malausséna. Jusqu’en 2013, Cap-d’Ail était une terre maudite pour la délégation féminine tricolore. Aucune de nos représentantes n’avait réussi à graver son nom au palmarès de l’Open Junior. Trois Françaises avaient échoué en finale : Olivia Sanchez, Charlotte Rodier et Kristina Mladenovic. Une malédiction enfin vaincue par la jeune Niçoise Fiona Ferro. Il aura ainsi fallu attendre la 16e édition pour qu’une Tricolore triomphe enfin à Cap-d’Ail, et, cerise sur le gâteau, c’est une Azuréenne, sociétaire du Nice LTC, qui a réussi là où Bartoli, Golovin, Rezaï, Cornet, Garcia et Mladenovic avaient échoué… Quelques mois plus tard, Fiona Ferro sera sacrée championne de France. » Cette année, la délégation française souhaite faire bonne figure dans le tournoi pour faire face à de redoutables adversaires.
Garçons :
1998 : Julien Maes
2000 : Charles Roche
2001 : Richard Gasquet
2002 : Cyril Mokaiesch
2003 : Julien Gely
2007 : Benoit Paire
2011 : Laurent Lokoli
Filles :
2013 : Fiona Ferro
2014 : Lucie Wargnier
commentaires