Dans la nouvelle salle de sport municipale, tout pousse à éliminer les kilos superflus. Ou simplement à affiner sa silhouette avant la saison estivale. En sommeil depuis le décès de Guy Mierczuk (le précédent occupant), les lieux jouxtant le stade nautique Rainier-III avaient été repris par la mairie pour y créer une salle de sport qu’elle gérerait.
Après 700.000€ injectés et plusieurs mois de travaux, la salle de sport a été inaugurée hier matin par le maire Georges Marsan. Pour une ouverture aujourd’hui, sous la houlette de quatre coaches sportifs et d’une coordinatrice. "Soit on la confiait à un privé, mais on n’était pas certain du résultat, soit on reprenait et on mutualisait avec le complexe nautique", confie Jacques Pastor, adjoint au maire.
Accès à la piscine inclus
Ce qui permet, par exemple, aux abonnés annuels d’accéder au stade nautique Rainier-III, le tout pour la somme de 990 euros, tout de même. Un prix médian au regard de l’offre sur la Principauté. "Par rapport au produit, je pense qu’on n’est pas cher. On n’a pas voulu tuer les autres salles et on ne pouvait pas faire gratuit, non plus. On ne gaspille pas l’argent public", poursuit-il.
250 m² d’équipements
Le produit, justement, quel est-il? Dans son discours, le maire a développé la litanie d’activités sur les 250 m² d’équipements. D’un côté, une zone fitness pour les cours collectifs (zumba, pilates, stretching, oxygène, step…). De l’autre, une salle de musculation et de cardio-training où flirtent vélos elliptiques, tapis de course et cages à squat. Dans une salle à part, des vélos font face à un écran géant. "C’est le spinning", nous apprend-on.
Du vélo comme si vous y étiez
Le spinning, un anglicisme pour une activité où il fait bon transpirer. Au Hercule Fitness Club, c’est une petite salle, aux allures de boîte noire, où dix vélos d’intérieur dernier cri trônent fièrement face à celui du coach.
Le principe: un entraînement cardio-vasculaire de 45 minutes en musique.
Petit plus de la salle de sport municipale : un écran géant qui donne l’impression d’avaler des kilomètres d’asphalte "pour de vrai". De faire partie intégrante d’un peloton, d’être dans la roue de ses coéquipiers. "Les gens s’évadent et imaginent être sur une vraie course, sourit l’un des coaches sportifs. Chaque coach construit son propre parcours avec des intensités hautes et basses. On travaille l’endurance musculaire et cardiovasculaire en paramétrant la résistance dans les jambes et la vitesse. Mais aussi la position de relance et d’accélération."
Autre détail matériel qui fait la différence : la possibilité de rouler avec ses propres chaussures de vélo de route en les clipsant aux pédales.
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