On reste des éducateurs

En salle, la mission de garder un œil sur les jeunes serveurs est revenue au patron de « la Chèvre d'or », Jean-Pascal Picollet.

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Publié le 08/10/2018 à 05:08, mis à jour le 08/10/2018 à 05:08
J.-P. Picollet.
J.-P. Picollet.

En salle, la mission de garder un œil sur les jeunes serveurs est revenue au patron de « la Chèvre d'or », Jean-Pascal Picollet. Ravi d'avoir pu se libérer pour contribuer à une œuvre caritative. « Je suis sensible à l'association. C'est dans ce genre d'événements que l'on peut faire avancer des causes », explique-t-il. Évoquant une « double bonne action ». Les jeunes ayant pour leur part l'occasion de s'exercer en situation réelle.

« On leur parle le plus professionnellement possible, comme dans nos maisons. Même si on adapte notre discours à leur âge. Cela dit, il ne faut pas avoir peur de les secouer un peu. C'est de cette manière qu'on peut tirer le meilleur d'eux. »

Sans perdre pour autant le côté humain, souligne le responsable. « Auprès des élèves, comme dans nos restaurants, on reste des éducateurs. Ils ont besoin d'être rassurés. » Chez ces lycéens, le directeur dit avoir constaté une belle mentalité, ainsi qu'une bonne volonté.

« Avec leur professeur, on leur a fait travailler le menu, pour qu'ils le connaissent par cœur. L'argumentation commerciale a son importance. Tout s'est fait sur le moment, de même que la mise en place et le service. Le risque, c'est qu'ils paniquent un peu. Dans ce genre de cas, il y a toujours 10 minutes de cafouillage, mais c'est normal. Tout revient ensuite en ordre… »

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