Un festival qui se prolongera trois semaines car il se concentrera uniquement sur les fins de semaines. C'est le nouveau format du Monte-Carlo Jazz Festival. C'est une formule qui a été adoptée par le festival du Printemps des Arts il y a déjà quelques années et voici maintenant la SBM qui s'y met.
Le directeur artistique Jean-René Palacio promet donc des week-ends particulièrement rythmés au prix unique de 80 euros la place.
Quelques-uns des plus grands noms du jazz vont se succéder sur la scène de Garnier.
Et cette première semaine, le festival commence, dès aujourd'hui, avec un invité fidèle de la salle Garnier : Marcus Miller. Celui qui a remporté notamment deux Grammy Awards en 2010 et une Victoire du jazz pour l'ensemble de sa carrière a travaillé avec les plus grands. Pour devenir lui-même un des plus grands ! À l'opéra de Monte-Carlo, il fera découvrir au public, en avant-première, des extraits de son opus Blue Note, qui ne sortira que début 2018.
Samedi 18 novembre, veille de Fête nationale, c'est un chanteur un peu hors cadre - mais des plus attendus - qui se produira : Christophe avec « Les Vertiges du Chaos Tour ». Un album jugé exceptionnel par la critique, mûri durant sept ans et qui voit la collaboration de Jean Michel Jarre ; le même Jean Michel Jarre qui avait, en son temps, travaillé sur Paradis Perdus et Les Mots Bleus.
À noter aussi la venue du groupe Texas, qui proposera également son nouvel album Jump on board, le vendredi 24 novembre. Trente ans de carrière et quarante millions d'albums vendus et comme un second élan retrouvé, comme l'explique la chanteuse Sharleen Spiteri. « C'est comme un nouveau départ, un nouveau chapitre de notre histoire. Et nous l'adorons. »
Éclectique et électrique
Le lendemain, encore le meilleur à entendre avec The Corea/Gadd band. Les collaborations musicales de Chick Corea et Steve Gadd sont inscrites dans la légende. Leurs collaborations sont nombreuses mais, pour la première fois, ils se font coleaders d'un groupe. Les deux artistes se produiront, eux aussi, pour jouer leur tout dernier opus.
La dernière vague jazzy de la salle Garnier sera éclectique, mais aussi électrique. Vendredi 1er décembre, James Carter's Elektrik Outlet s'inscrit dans la plus pure tradition. Un des saxophonistes les plus admirés de sa génération, James Carter, jouera sur un attirail de matériel électronique et de pédales.
Voici donc un savant cocktail de légendes du jazz qui savent renouveler, créer, inventer sans cesse pour conserver et encore extraire le meilleur de leur talent avec le goût et les rythmes d'aujourd'hui.
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