C'est un petit sac en coton bleu. L'objet, bio, doit accompagner les Monégasques toute leur vie. C'est pour cela que 22 000 sacs vont être livrés à tous les foyers de Monaco « d'ici une semaine ». Derrière cette démarche du gouvernement, il y a « la volonté de favoriser le sac réutilisable », explique Marie-Pierre Gramaglia, la conseillère de gouvernement - ministre de l'Équipement, de l'Environnement et de l'Urbanisme. Histoire, notamment, de diminuer la pollution de l'environnement ou de préserver la biodiversité marine. L'objet doit pouvoir s'inviter dans d'autres petits sacs, et être embarqué partout.
La distribution de ce sac s'inscrit dans le cadre d'un ensemble de mesures. Le 1er juin dernier, le sac plastique à usage unique a été interdit à Monaco - il est désormais interdit de vendre ou distribuer des sacs de caisse inférieurs à un certain volume ou une certaine épaisseur, ou des sacs composés de plastique oxo-fragmentable.
Le 1er janvier prochain, tous les autres sacs à usages uniques destinés à l'emballage de marchandises au point de vente comme ceux du rayon primeur, qui ne seront pas composés d'au moins 30 % de matières biosourcées et qui ne seront pas compostables, seront interdits. La proportion augmentera progressivement pour atteindre les 60 % en 2025. Trois ans plus tard, les ustensiles de cuisine jetables en matière plastique seront interdits à Monaco, sauf ceux d'origine végétable et compostable.
Il est aussi question de mettre en place un label « commerce engagé ». Il s'agirait d'améliorer le tri sélectif, d'augmenter la récupération de bouteilles en verre… Un cahier des charges doit être défini à partir du mois de janvier.
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