Monaco a signé, avec l'Italie, l'acte de candidature pour l'inscription des « Alpes de la Méditerranée » au patrimoine mondial de l'UNESCO. La France s'est jointe à cette signature tripartite.
Le site, objet de la candidature, s'étend sur une superficie d'environ 200 000 hectares, périmètre à la fois terrestre et marin appartenant à trois États : l'Italie, Monaco et la France. L'État monégasque est concerné par une emprise marine.
Les partenaires transfrontaliers porteurs du projet UNESCO sont organisés autour d'un groupement constitué par le parc européen Alpi Marittime-Mercantour, le département des Alpes-Maritimes, la Principauté de Monaco, le parc naturel régional de Ligurie et la province d'Imperia.
« Un territoire d'exception »
La candidature de ces trois pays offre également une originalité au travers de son territoire transfrontalier.
Au total, près de 80 communes sont concernées par cette zone.
« Ce territoire d'exception se situe à la frontière de trois pays, il associe trois cultures et il rassemble trois populations, mais avec un objectif commun partagé : sa protection. C'est ensemble que nous portons cette candidature au patrimoine mondial de l'UNESCO qui sera ainsi la reconnaissance de tous nos efforts pour protéger les Alpes de la Méditerranée et qui méritent tant une reconnaissance internationale », a indiqué le prince Albert II au moment de la signature de la candidature portée par Bernard Fautrier, administrateur-délégué de la Fondation Prince Albert II et Paolo Salsotto, président du GECT parc européen Alpi Marittime-Mercantour.
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