Un regard admiratif pour les pilotes. Un autre pour les courbes vertigineuses des voitures. Lilija et Kaitlin, deux amies russe et américaine, déambulent dans les paddocks en connaisseuses. « Qui a dit que les filles ne pouvaient pas aimer la mécanique ? C'est des conneries tout ça… On a toujours baigné dans cet univers. Ici à Monaco, ça respire l'automobile. On sent qu'il y a un vécu, sans parler de l'atmosphère que l'on ne retrouve nulle part ailleurs. Tous ceux qu'on croise sont des passionnés. »
La bouteille de champagne trône fièrement sur sa Tec Mec F415 rouge. Sûrement déjà vidée de ses bulles pour fêter sa victoire en série B. Le quadra écossais Tony Wood a le sourire du champion. Et cela ne doit rien au hasard. « Il faut être un killer sur la piste. Surtout à Monaco où à la moindre erreur, on finit dans le mur. » Lui n'a pas connu ce funeste sort. Et heureusement, car son « joujou », unique au monde, flirte avec le million de livres sterling. Le prix d'une passion sans limite…
À l'entrée des stands, une boutique aménagée pour l'occasion attire l'œil. Casques, gants, bottines, combinaisons… Toute la panoplie du bon pilote, vendue par Stand 21. « Tout est du sur-mesure », explique Pierrick Ghirardini, le commercial. Un savoir-faire made in France, fait main, qui s'arrache chez les pilotes amateurs du Grand Prix historique. « On est là pour s'amuser mais notre leitmotiv est avant tout la sécurité et le confort. Ce dernier aspect améliore la compétitivité des pilotes. »
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