Les travaux démarrent aux Jardins d'Apolline

Le chantier de réfection de la résidence démarre cette semaine. Objectif : refaire à neuf l'intégralité des appartements dans un délai de 36 mois. Voire un peu moins…

Article réservé aux abonnés
CEDRIC VERANY Publié le 20/02/2018 à 05:12, mis à jour le 20/02/2018 à 05:12
Côté avenue prince Rainier-III, au nord de la résidence, des palissades sont en cours d'installation pour ceinturer le chantier des bâtiments B et D, où les ouvriers sont déjà en action.
Les mêmes palissades doivent être posées, en même temps que l'installation de la grue, dans les jours qui viennent sur le parvis central de la résidence, qui devrait être coupé en deux.
Un cheminement piéton sera maintenu en lisière pour accéder au parking public qui, lui, demeure ouvert pendant la durée du chantier.
Côté avenue prince Rainier-III, au nord de la résidence, des palissades sont en cours d'installation pour ceinturer le chantier des bâtiments B et D, où les ouvriers sont déjà en action. Les mêmes palissades doivent être posées, en même temps que l'installation de la grue, dans les jours qui viennent sur le parvis central de la résidence, qui devrait être coupé en deux. Un cheminement piéton sera maintenu en lisière pour accéder au parking public qui, lui, demeure ouvert pendant la durée du chantier.

Il a le sourire car le chantier démarre « à l'heure dite ». Après huit mois comme porte-voix du gouvernement auprès des résidents des Jardins d'Apolline, Albert Croési voit une nouvelle page se tourner dans ce dossier. Les manœuvres ont démarré hier matin pour marquer le coup d'envoi du chantier de réfection complète des quatre bâtiments de la résidence. Un chantier estimé à 50 millions d'euros, destiné à remettre à neuf 25 000 mètres carrés de logements. Et de nombreux commerces.

Premier acte : s'attaquer aux blocs B et D. Il ne reste, dans ces deux bâtiments, qu'une quinzaine de foyers qui auront déménagé d'ici à la fin du mois. Une grue devrait ensuite prendre résidence sur le parvis central, signal visuel du début des travaux, menés sous l'expertise de la société JB Pastor, « avec la collaboration d'Engeco et d'un groupement d'entreprises de Monaco qui joue le jeu », note Albert Croési. Celui-ci confirme au passage que la société Satri n'y prendra pas part.

Horizon 2020

Pour l'heure, son souci principal est de maintenir la cadence pour contenir la réfection complète des quatre bâtiments dans les 36 mois annoncés. Voire moins : « J'ai bon espoir de pouvoir vider les blocs A et C d'ici la fin de l'année pour gagner du temps », confie Albert Croési.

Dans le bloc A, il reste 24 appartements à déménager ; 34 au bloc C. « Il s'agirait de trouver davantage d'appartements tiroirs. Nous en avons trouvé 140 en six mois ; alors une soixantaine en un an, ça me semble largement faisable. » En ligne de mire : la fin de l'année 2020 pour « que tout le monde puisse réintégrer son appartement ».

Techniquement, pour chaque logement, un état des lieux de sortie a été fait par les Travaux publics. Certains locataires ont même établi des constats d'huissiers pour être sûrs de retrouver leur appartement à la fin des travaux avec les mêmes équipements. Les cuisines, par exemple, ont été démontées et remisées en garde-meubles. « Certains locataires ont émis des petits souhaits d'adaptation dans leur appartement. Changer une baignoire par une douche, faire tomber une cloison. Nous étudions tous ces devis de transformation pour apporter quelques petites améliorations », continue Albert Croési, qui précise que « tout sera remis à neuf, l'État s'y est engagé, en avançant tous les frais ». Exception faite d'un appartement qui ne sera pas touché. Il avait été entièrement repensé et rénové par ses occupants, canalisations comprises, du sol au plafond. Ce dernier sera calfeutré pendant les travaux.

Commerces relogés

Et les commerces ? Pour l'heure, ce sont ceux des blocs B et D qui sont dans l'urgence. L'école de danse M.A.D. va définitivement déménager dans les anciens locaux du Saint-Benoît, au sein du parking de la Costa. Les boutiques Célébration et Mylord vont, pour leur part, être temporairement relogées rue Caroline et avenue Prince-Pierre. Le Starbucks ne fermera pas et demeure accessible. D'autres commerces n'ouvriront qu'une fois les travaux terminés.

Une fin de chantier, à l'aune de 2020, qui devrait donner un souffle d'air dans le parc domanial. « Nous avons procédé aux relogements sans toucher au programme immobilier de l'Engelin. Et au terme de la rénovation complète des Jardins d'Apolline, nous aurons un volant d'une trentaine d'appartements neufs, que des locataires ont quittés définitivement, et qui pourront être attribués. »

Un mal pour un bien.

Charly Gallo / Dir. Com..

“Rhôooooooooo!”

Vous utilisez un AdBlock?! :)

Vous pouvez le désactiver juste pour ce site parce que la pub permet à la presse de vivre.

Et nous, on s'engage à réduire les formats publicitaires ressentis comme intrusifs.