Il y a bientôt un an, les problèmes à la résidence des Jardins d'Apolline prenaient une ampleur XXL. Aujourd'hui, le chantier de réfection complète des quatre bâtiments est entré dans sa phase active. Il reste encore environ 70 personnes à reloger dans les prochaines semaines, alors que la valse des déménagements et des relogements a démarré voici plusieurs mois.
"Ces déménagements, ce sont des périodes de stress pour tous, c'est difficile à vivre. Mais l'État a joué le jeu et a mis les moyens pour éviter les désagréments, c'est appréciable", souligne la présidente de l'association des résidents, Céline Lubert. Elle précise que l'association regroupe aujourd'hui 80 % des résidents de l'immeuble.
"Les besoins peuvent changer"
Du coup, l'association se sent soutenue quand elle demande de réfléchir à un système d'attribution alternatif pour les futurs appartements de la résidence, notamment pour les 40 à 50 logements qui seront construits dans la surélévation. Leur proposition est donc celle d'une commission d'attribution exceptionnelle pour les Jardins d'Apolline.
"Cette extension, c'est une belle opportunité, une façon habile de gérer la crise. Notre proposition est de faire le point, dans trois ans, quand nous regagnerons nos logements. Dans les familles, les besoins peuvent changer. Les situations évoluer. Certains peuvent vouloir prétendre à un appartement en étage plus élevé, plus grand, un appartement différent. Il serait possible d'étudier les cas et trouver des solution."
Sur ce point, pourtant, le chargé de mission auprès du ministre d'État dans le cadre de l'opération Apolline, Albert Croési, a fait savoir récemment (Monaco-Matin du 10 mai) qu'il n'était "pas question de reloger dans les nouveaux étages et de changer les règles d'attribution" pour les résidents actuels.
Une position que l'association entend bien voir évoluer. "Ce n'est pas un caprice, cela semble légitime et s'adapter aux besoins des résidents de façon plus souple. Plutôt que de retrouver son appartement et lancer ensuite une demande pour en obtenir un autre", continue Bénédicte Ricciardi, membre de l'association.
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