Les pro migrants en ordre de marche

Organisée par l'association calaisienne L'Auberge des migrants, en partenariat avec les associations locales de défense des droits de l'Homme, la Marche des migrants est partie de Vintimille le 30 avril.

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Publié le 01/01/2019 à 05:03, mis à jour le 01/01/2019 à 05:03
C.D.

Organisée par l'association calaisienne L'Auberge des migrants, en partenariat avec les associations locales de défense des droits de l'Homme, la Marche des migrants est partie de Vintimille le 30 avril. L'objectif étant de relier une frontière (franco-italienne) à l'autre (franco-anglaise) sur les traces des migrants qui traversent la France en quête d'un avenir meilleur.

Le départ avait été fixé sur le parking où sont régulièrement organisées les maraudes. À quelques pas de l'église Sant'Antonio, qui accueillit femmes et enfants exilés durant des mois.

Quelque cinquante personnes (françaises et italiennes) répondent à l'appel, ce jour-là. Parmi lesquelles les deux eurodéputés José Bové (EELV) et Marie-Christine Vergiat (FDG), ou encore Monseigneur Gaillot.

Chacun des marcheurs (bien qu'anti-Macron, pour l'immense majorité) revendique alors, par l'effort, cinq points : la liberté de choix par les migrants du pays dont ils veulent demander la protection, la fin du blocage des frontières intérieures de l'Europe, le transfert de la responsabilité de l'accueil en France du Ministère de l'intérieur à une mission interministérielle, ainsi que la fin du délit de solidarité et l'ouverture de centres d'accueil.

La Marche, qui s'est achevée début juillet à Londres, avait en fait été découpée en soixante étapes, chacune d'entre elles faisant entre 20 et 25 km. Pour un total de 1 400 km. Autant dire qu'il fallait avant tout la considérer comme un relais : rares sont les marcheurs à avoir parcouru l'ensemble du tracé.

Quelques semaines auparavant, en mars, la Ca'd'Breil accueillait les États généraux des migrations. Une initiative nationale déclinée à échelle locale. Étaient naturellement présentes les figures emblématiques de l'aide aux migrants telles que Cédric Herrou ou Françoise Cotta.

L'objectif d'une telle réunion de travail ? Faire un état des lieux de la situation sur le territoire, dans un premier temps. Avant de transformer les critiques - nombreuses - en propositions. Avec l'ambition plus globale de modifier, sinon peser, sur la politique migratoire française, alors que se préparait la loi « Asile et immigration », décriée par les associations d'aide aux migrants. À Breil, trois thèmes de réflexion auront retenu l'attention des participants : les mineurs, les majeurs et l'accueil des migrants en règle générale.

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