Depuis le mois de mai et jusqu'à fin septembre, l'établissement propose un dîner-spectacle. Avant le show, les danseurs ne ressentent pas vraiment de pression. L'expérience. Ambiance
Article réservé aux abonnés
Publié le 20/08/2016 à 05:01, mis à jour le 20/08/2016 à 05:01
Ils s'appellent Claudio, Jimmy, Marie, Christelle, Jessica, Virgine ou Emma. Ils assurent le show, cinq soirs par semaine, au Zelo's. Et tous ont beaucoup d'expérience dans leur domaine. D'où l'absence de pression, en coulisses, juste avant le show…Jean-François Ottonello
Le Zelo's est vide. Il n'est pas encore 20 heures, ce soir de semaine. Personne n'est encore assis dans la grande salle de l'établissement posé au sommet du Grimaldi Forum.
Il y a un peu plus d'agitation dans une petite pièce aveugle, à côté de la salle principale. Deux femmes et deux hommes sont assis face aux miroirs qui tapissent la salle. Emma s'est installée devant une énorme trousse rose remplie de pinceaux de toutes les sortes et de toutes les tailles. Comme tous ceux qui se sont posés ici, c'est une danseuse. Elle se prépare, avant le spectacle.
Depuis le mois de mai et jusqu'à fin septembre, elle vient là cinq soirs par semaine, pour animer le dîner-spectacle proposé par l'établissement qui donne sur la mer. Et une heure et demie avant le spectacle, elle n'est pas vraiment stressée. Les autres non plus. C'est l'expérience qui permet d'atténuer la pression : tout le monde est très fort dans son domaine, tous ont des années et des années de danse derrière eux.
Emma, par exemple, s'est éloignée pendant un an du Lido pour danser à Monaco.
L'expérience et l'habitude
Dans la salle, Marie pianote sur sa tablette. Claudio mange une boîte de thon et de riz. Et ça chambre pas mal. Il faut dire que tout le monde a eu le temps d'apprendre à se connaître.
Les sept danseurs, cinq filles et deux garçons, vivent tous dans une maison de Roquebrune-Cap-Martin. Après le dîner-spectacle, un chauffeur les y ramène. Une grosse logistique. « Si on veut avoir de bons danseurs, il faut qu'ils vivent dans de bonnes conditions », résume Baghdad Idiou, qui s'occupe de la partie dîner-spectacle au Zelo's.
Visiblement, la cohabitation pendant cinq mois se passe plutôt bien, à en juger par la complicité et les blagues qui fusent dans la salle où les danseurs se préparent.
Le rythme ? « On est habitués », balaye Marie, passée par le Crazy Horse, la télévision portugaise et « tous les casinos ».
Peut-être un retour la saison prochaine
L'heure a un peu tourné. Les visages se sont avancés vers les miroirs, les pinceaux passent sur les cils, le maquillage avance. Les premiers artistes sortent s'échauffer dans un couloir du Zelo's. Jambes et bras se tendent contre un mur, histoire de se préparer au spectacle.
Ces scènes se répéteront jusqu'au 25 septembre, jour de la dernière date. Et reprendront sûrement après. Le dîner-spectacle pourrait bien recommencer la saison prochaine. Et les danseurs pourraient continuer à se préparer dans la pièce aveugle, près de la grande salle du Zelo's encore vide…
commentaires
ads check
“Rhôooooooooo!”
Vous utilisez un AdBlock?! :)
Vous pouvez le désactiver juste pour ce site parce que la pub permet à la presse de vivre.
Et nous, on s'engage à réduire les formats publicitaires ressentis comme intrusifs.
commentaires