Certains pourraient y voir l’atmosphère d’un haras. D’autres, un air de Jumping. Mais c’est bien le cirque qui se prépare autour du chapiteau de Fontvieille.
Les grandes manœuvres ont commencé depuis plusieurs jours pour bâtir le décor, la piste et les quatre mille places avant le soir de première du 44e Festival international de Monte-Carlo, jeudi prochain.
Une édition cette année où le cheval sera roi avec des invités de marque : la grande cavalerie du cirque Knie. La quarantaine de chevaux qui la composent sont arrivés en Principauté jeudi en fin de journée. Ultime étape d’une dizaine d’heures de voyage, par la route depuis la Suisse, avec une pause toutes les deux heures pour donner à manger et à boire aux animaux.
« La famille royale du cirque »
Sur l’esplanade du chapiteau, les chevaux sont voisins des tigres de Sergey Nistorov. Mais c’est bien la ménagerie Knie qui occupe principalement les espaces extérieurs. L’équipe est arrivée mercredi pour monter les écuries et les installations nécessaires au quotidien des chevaux. Un grand barnum nécessaire pour abriter l’une des ménageries les plus prestigieuses au monde. Si ce n’est la plus prestigieuse. « C’est la famille royale du cirque », souligne un spécialiste.
Les Knie viennent de fêter leur centenaire sur la piste aux étoiles, qui voit se produire désormais la septième génération de cette famille circassienne. Avec à sa tête Fredy Jr. et Mary-José Knie, leur fille Géraldine et son époux Maycol Errani, qui prennent la relève avec leurs enfants. Ce sont eux que le public pourra notamment voir travailler, le 18 janvier, lors d’une après-midi portes ouvertes au cirque, où les dresseurs expliqueront leur lien particulier avec les animaux.
Dans la famille Knie, je voudrais le gendre, Maycol Errani. Le dresseur sera au cœur des numéros préparés par la famille Knie pour leur venue à Monaco cette année. L’Italien a lié son destin à celui de Géraldine Knie, devenue son épouse, et leurs enfants représentent la septième génération de la famille.
Une union provoquée par le Festival de Monte-Carlo. « J’ai gagné un Clown d’or à Monaco en 2004 avec mon frère pour un numéro acrobatique. Avec ce prix, nous avons été engagés directement pour faire la saison au cirque Knie et c’est là que j’ai connu ma femme », se souvient Maycol, content de revenir, quinze ans après sur la piste monégasque.
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