La première assemblée générale de l'Initiative internationale pour les récifs coralliens (ICRI), sous coprésidence monégasque, a été ouverte hier par le prince Albert II. Cette assemblée se tiendra jusqu'au 7 décembre, au Yacht-club de Monaco.
Favoriser des solutions efficaces et évolutives pour renforcer la protection des récifs coralliens, comprendre les tendances des récifs coralliens, contrôler le commerce du poisson de récif vivant et aider à réduire les menaces anthropiques qui pèsent sur les récifs coralliens, en particulier celles qui se manifestent à l'échelle mondiale ou régionale.
Pour cela, une centaine d'experts étaient réunis, dont certains membres du GIEC (le groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat), qui sont à l'origine du rapport sur les conséquences du changement climatique. Et alors que l'accord de Paris vise à limiter le réchauffement climatique à une température comprise entre 1,5 et 2 °C, sa mise en œuvre demeure beaucoup trop lente et il n'est pas certain que les objectifs fixés puissent être atteints. Et même un tel réchauffement aura des impacts négatifs considérables sur les systèmes de récifs coralliens, puisque c'est la quasi-totalité qui mourrait, engendrant des catastrophes écologiques, économiques, et politiques considérables.
Dans son discours, le souverain a notamment souligné : « La mobilisation internationale, l'action conjointe des acteurs économiques et des États, des organisations internationales gouvernementales et non gouvernementales, des scientifiques et des organisations locales, peut aboutir à des résultats précieux. Plus que jamais nous devons rester mobilisés et déterminés ».
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