Pour les enquêteurs, il n'y a pas de doute. Dans ce dossier, les dégradations de véhicules sont un moyen, pas une finalité. Le ou les individus responsables de ces dégradations « cassent pour voler », assure une source proche du dossier encore, formelle.
Selon cet enquêteur, les faits relèvent de « vol à la roulotte ou de tentative de vol à la roulotte ».
C'est une première conclusion des enquêteurs de la Brigade de sûreté urbaine du commissariat de Menton, chargés de l'enquête. Entre le début des dégradations, « juste avant Noël », et maintenant, ils ont écarté la piste des dégradations sans vol. Un enquêteur évoque d'ailleurs « une vague, une volonté d'écumer le quartier » des Moneghetti : les voitures ciblées sont indifféremment garées sur la voie publique, dans des parkings privés, souterrains ou pas…
Un ou plusieurs individus
Reste que depuis une quinzaine de jours, les fonctionnaires progressent. Impossible, en revanche, de savoir si un ou plusieurs individus sont derrière ces actes. De source policière, les chiffres - une cinquantaine de voitures vandalisées en moins de trois semaines, une bonne vingtaine dans la seule nuit de mercredi à jeudi - n'excluent pas forcément la théorie d'un individu seul.
Un autre élément vient compliquer la tâche des fonctionnaires : dans cette affaire, très peu de témoins se sont manifestés, même si le dépôt de plainte est très fréquent.
Les fonctionnaires invitent donc des témoins éventuels à se manifester et à contacter le commissariat de Menton au 04.93.28.66.00. Ils rappellent aussi les conseils de prudence, notamment de ne rien laisser dans les véhicules.
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