Il s’est carapaté, replié et redéployé, moins important, après avoir commencé à s’envoler : c’est le marché de Noël de La Turbie. Après s’être installé jeudi, place Théodore de Banville, les stands à l’abri des barnums, ont ouvert vendredi matin et ont reçu leurs premiers clients, jusqu’à ce que le vent s’engouffre et joue les trouble-fêtes.
Un premier barnum s’envole pour se retrouver sur la chaussée, puis ce sont 14 autres qui se soulèvent. Le maire prend immédiatement la décision de fermer le marché ; il faut trouver un plan B à proposer aux commerçants. Ce sera le repli en salle polyvalente pour samedi - mais pour samedi seulement, les lieux étant réservés le dimanche par l’organisation du Trail. Devant la perspective de déménager toute l’installation deux fois encore, une petite moitié des commerçants abandonne. Les autres se sont donc retrouvés samedi dans la salle polyvalente baignée de soleil. Et dimanche, les exposants se sont installés dans la cour et sous le préau de l’école, en plein soleil face à la mer. Un espace qu’ils ont partagé avec la ferme pédagogique, elle aussi déplacée pour raison de vent tempétueux. Un bien joli spectacle à observer, que celui des enfants qui venaient visiter et s’occuper des poneys, chèvres, moutons, lapins, poules, canards, oies et chiens de berger. Même le Père Noël est descendu avec son âne chargé de friandises à distribuer. Le soleil, qui fut longtemps de la partie, commença à s’éclipser juste à l’heure où des fées sont venues rappeler que le spectacle de Noël, programmé en mairie allait bientôt commencer. Les enfants - la salle était trop petite pour accueillir les parents - ont apprécié l’histoire édifiante de Sylvain, le petit cerf sans bois par la compagnie de l’Etincelante. À la sortie, le Père Noël demanda de l’aide aux enfants pour relever le courrier de sa boîte aux lettres avant de s’en aller, porteur de nombre d’espoirs...
commentaires