Les meetings coûtent cher. Très cher, même. Et si l'on prend en compte le fait qu'ils ne sont pas retransmis et que la couverture médiatique d'avant les élections se résume à Monaco-Matin, c'est presque dispendieux…
C'est en tout cas ce que pense Jean-Louis Grinda qui explique que le dernier grand meeting d'Union monégasque, salle Gaston-Médecin, « arrive trop tard dans la campagne » et « coûte plus de 50 000 e tout compris. » Le conseiller national, seul élu de sa liste, considère que « 200 000 e au total, c'est déjà beaucoup d'argent ». Il souligne que les affranchissements postaux sont également onéreux (5 000 € par envoi), tandis que les moyens de communication numérique, notamment le Facebook live, « ne coûtent rien et a très bien marché ».
Le meeting de Primo ! représente 58 000 € (tout compris également). Avec un budget global de quelque 305 000 €, pas de dépassement. Stéphane Valeri considère que « les Monégasques méritent une belle campagne. Preuve est faite qu'elle peut être réalisée avec les plafonds actuels de dépenses. »
Alors, quand on évoque les plafonds de 2013, le leader de Primo ! explique : « Nous avons eu la chance de pouvoir nous appuyer sur l'expérience de Bernard Prat, notre mandataire financier, qui avait déjà effectué cette mission lors des précédentes élections. Notre campagne a fait l'objet d'un prévisionnel strict, avec une maîtrise des coûts. »
Béatrice Fresko-Rolfo, quant à elle, note aussi le caractère onéreux des meetings. Mais ce sont des temps de la campagne importants selon elle. « Le principe du meeting, c'est bien pour la proximité. » L'élue insiste surtout sur les frais de Poste - « très chers » - et « le gâchis de papier ». Bulletins, enveloppes, affiches, courriers… Même si la tête de liste Horizon Monaco a choisi du papier recyclé pour son programme (tout comme Primo qui a opté pour du papier " imprim'vert "), elle estime que l'on devrait en consommer moins.
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