Sophia Antipolis, Cap d’Ail, Monte-Carlo, Beaulieu, Grasse, Cagnes-sur-Mer… Comme à chaque printemps, les tournois internationaux bourgeonnent sur la Côte d’Azur. C’est le retour du circuit sur la terre battue européenne.
Après l’Open Mouratoglou, en action depuis le 1er avril (voir page suivante), sonne l’heure de l’ITF Junior de Cap d’Ail, qui présente la génération 2019 des espoirs du tennis mondial sur son site idyllique de la plage Marquet.
Tournoi de grade 2, Cap d’Ail attribue à son vainqueur 160 points comptant pour le championnat du monde junior. Idéalement placé dans le calendrier international, il constitue la première étape d’un circuit méditerranéen articulé sur trois tournois ITF juniors, précédant Istres et Beaulieu. Des rendez-vous toujours plus attractifs qui séduisent la fine fleur des espoirs du tennis mondial.
Soucieux de s’aguerrir sur le circuit international et d’engranger les précieux points ITF comptant pour le classement mondial junior, les champions en devenir et leurs coachs privilégient l’étape cap d’ailloise pour préparer le grand rendez-vous de Roland Garros. Ils sont assurés de trouver sur la plage Marquet des conditions de jeu, d’entrainement et d’hébergement irréprochables.
Avec plus de 30 nations représentées, les Français, dominateurs lors des premières éditions, ont de plus en plus de mal à se faire une place au soleil. Pour rappel, les derniers vainqueurs tricolores à Cap d’Ail furent, chez les garçons, Benoit Paire en 2007 et Laurent Lokoli en 2011, et chez les filles la Niçoise Fiona Ferro en 2013 et la Parisienne Lucie Wargnier en 2014.
« Un grand coup de projecteur »
L’année dernière, les Tricolores étaient absents du dernier carré et, cette année encore, ils ne partiront pas favoris. Les meilleures chances se nomment Martin Breysach, Lilian Marmousez, Timo Legout et Raphaël Perot côté masculin, Julie Belgraver, Elsa Jacquemot, Sophia Biolay et Olympe Lancelot côté féminin.
« La raison d’être de notre épreuve est d’attirer l’élite des espoirs du tennis mondial et de lui offrir un grand coup de projecteur », souligne Jean Malausséna, directeur du tournoi. « Le renouvellement du tennis mondial a fait ses classes sur le circuit junior. La plupart des stars du circuit professionnel a fait étape quelques années auparavant sur les courts de la plage Marquet ».
A quelques encablures du Monte-Carlo Country Club qui prendra le relais la semaine suivante, l’ITF Junior Cap d’Ail Alpes-Maritimes est une passerelle, un passage obligé pour les jeunes talents, avant de poser les pieds dans le grand bain du circuit pro. Beaucoup de joueurs passent par Cap d’Ail et, quelques années plus tard, animent la semaine monégasque.
Une part de gratin pour Boisson et Chalard
Richard Gasquet symbolise à lui seul ce grand saut. Vainqueur de la 3e édition de l’étape cap d’ailloise en 2001, il obtenait l’année suivante une wild-card dans les qualifications du Master Serie monégasque. Âgé alors de 15 ans et demi, il se qualifiait pour le tableau final, réalisant l’un des plus grands exploits en termes de précocité de l’histoire du tennis.
Cette fois, ils seront 120 jeunes garçons et filles en quête de gloire rêvant d’inscrire leur nom au palmarès. Au plan régional, quelques espoirs se frotteront là au gratin international. Nadine Vacherot, la directrice technique régionale de la Ligue Provence Alpes Côte-d’Azur, suivra avec attention les prestations de ses protégés en lice : Louis Boisson (TC Beaulieu), Lou Chalard (US Cagnes) et Kiara Belhadj (St Raphaël).
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