En évoquant le principe de l'égalité homme/femme, le gouvernement princier a annoncé mercredi que les femmes, fonctionnaires et agents de l'État et de la Commune, pourraient, dès le 1er janvier prochain, choisir d'être cheffe de foyer. Un statut qui permettra à quelque 530 personnes de bénéficier d'allocations familiales plus importantes. Les politiques et les syndicats ont aussitôt réagi, considérant qu'il s'agissait d'un premier pas encourageant, mais non suffisant encore. (Lire notre édition de vendredi 19 octobre, pages 2 et 3 : « Un pas vers la fin des inégalités homme-femme »).
Mais y a-t-il vraiment plus d'égalité homme/femme avec la publication de l'ordonnance souveraine ? Anne Eastwood, Haut-commissaire à la protection des droits, des libertés et à la médiation, décrypte le texte publié au Journal de Monaco et, en marge des discussions qui animent les réseaux sociaux, permet de mieux comprendre les enjeux.
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