La loi 1235, un impôt masqué selon Béatrice Fresko-Rolfo

Béatrice Fresko-Rolfo explique que les revenus tirés des loyers dans le secteur protégé par la loi 1235 sont obligatoirement inférieurs de 30 à 50 % par rapport aux prix du marché, et reviennent à prélever ni plus ni moins une « taxe sociale ».

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Publié le 06/12/2018 à 05:07, mis à jour le 06/12/2018 à 05:07
Béatrice Fresko-Rolfo considère que le manque à gagner revient à un prélèvement tel qu'un impôt.
Béatrice Fresko-Rolfo considère que le manque à gagner revient à un prélèvement tel qu'un impôt.

Béatrice Fresko-Rolfo explique que les revenus tirés des loyers dans le secteur protégé par la loi 1235 sont obligatoirement inférieurs de 30 à 50 % par rapport aux prix du marché, et reviennent à prélever ni plus ni moins une « taxe sociale ». « Il y a bien entendu un impôt. Outre l'Impôt sur le bénéfice des sociétés, il y a un impôt qui prend racine dans la loi 1235. Il est masqué, le bougre. »

Il est latent mais il n'est pas endormi. « Conduire une politique sociale est évidemment louable, la souhaiter aussi. Mais ici le principe de solidarité ne se trouve pas être équitablement réparti. Les bonnes finances de l'État de Monaco nous épargnent d'avoir à participer au financement de la charge publique de l'État mais ne laissons pas, alors, une seule catégorie participer à cet effort. Le rôle social dévolu à l'État est depuis de nombreuses, trop nombreuses années, supporté par des propriétaires à qui on n'autorise pas la jouissance "normale", je dis bien "normale" de leurs biens. »

Et l'élue Horizon Monaco de souligner que le vote d'un tel texte transformé en projet de loi permettrait enfin de réconcilier propriétaires et locataires, Monégasques ou Enfants du pays.

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Monaco-Matin

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