La jeunesse à fond la forme !

Difficile de les interrompre le temps de quelques questions.

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Publié le 22/04/2017 à 05:06, mis à jour le 22/04/2017 à 05:06
Tom s'improvise souvent en arbitre de tennis.
Tom s'improvise souvent en arbitre de tennis.

Difficile de les interrompre le temps de quelques questions. Aux quatre coins du Rolex Masters, il y a toujours à faire pour ces petites mains du tournoi. Par « petites », il faut comprendre « jeunes » car c'est le cas pour beaucoup. Passés par la société d'intérim Adecco, la plupart sont là pour les neufs jours du tournoi.

La plupart sauf Lucie ! Cette étudiante en BTS management effectue ici son stage de fin d'année. Chargée de la redistribution des stocks dans les boutiques du tournoi, elle a aussi participé au montage des magasins et à la commande des produits. « Ça m'arrive d'être vendeuse quand il en manque en magasin ou de rester après la fermeture parce que j'aime vraiment travailler ici. » Un vrai couteau suisse qui voudrait percer dans l'événementiel. Lucie a semble-t-il trouvé le bon filon. En affichant Monaco sur sa carte de visite, elle espère se « faire un réseau. Beaucoup de boîtes travaillent sur le tournoi et on est amenés à travailler avec. C'est un bon palier pour moi ! »

Entre salaire et passion

D'autres ont des raisons plus terre à terre pour venir travailler. Étudiant en informatique, c'est le premier tournoi de Tom qui compte bien « rentabiliser les vacances ». Une fois CV et lettre de motivation envoyés, le voilà sur l'espace animation pour proposer des parties de tennis sur court miniature ou bien sur console. Ce jeune Mentonnais vient tous les matins en train. Son service commence à 9 h et dure jusqu'à 18 h. « Même si ce n'est pas vraiment des horaires de vacances, avec 600 euros pour la période du tournoi, c'est ça de moins à mettre dans les études. »

Il y a aussi la passion du tennis pour certains comme Humphrey. Avant d'être coursier, il foulait la terre rouge en tant que joueur amateur, puis comme ramasseur de balles et enfin juge de ligne. Mais il l'avoue, « c'était trop frustrant d'être sur le terrain sans pouvoir jouer ». À présent, il entretient toujours sa condition physique avec ce travail jamais loin des terrains. En charge d'approvisionner toutes les loges en programmes et invitations, il s'amuse, smartphone en poche, à compter le nombre de kilomètres qu'il parcourt. « Le plus dur, c'est les escaliers. Une journée, j'ai fait 19,5 km de course ! » Jeune employé dans la banque, il voit ce tournoi comme une bouffée d'air frais, une dizaine de jours où « c'est l'occasion de voir autre chose ».

Chacun à sa manière tire profit de son passage au Rolex Masters et tous répondent d'une même voix : « On revient la saison prochaine ! »

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Monaco-Matin

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