U Cavagnëtu : la famille princière auprès des Monégasques pour le traditionnel pique-nique de rentrée à Monaco

Ce samedi soir, plus d’un millier de Monégasques se sont retrouvés au parc Princesse-Antoinette pour leur pique-nique annuel. Avec bonheur, joie et simplicité auprès du prince Albert II et son épouse la princesse Charlène, accompagnés de leurs enfants le prince héréditaire Jacques et la princesse Gabriella.

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Anne-Sophie Coursier Publié le 10/09/2023 à 10:33, mis à jour le 10/09/2023 à 10:33
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Le couple princier et ses enfants au plus près du peuple monégasque. Cyril Dodergny

Il y a des traditions qui ne prennent pas une ride, tout simplement parce qu’elles s’avèrent authentiques. Signe de la fin de l’été, le pique-nique de la rentrée monégasque en fait incontestablement partie. Lancé en 1931, et un temps laissé de côté, il garde pleinement sa place. Le « U Cavagnëtu » (panier, en langue locale) reste le moment attendu début septembre, celui de la convivialité, la fête et la joie.

Un événement auquel le prince Albert II, la princesse Charlène, le prince héréditaire Jacques et la princesse Gabriella étaient attendus et ont été accueillis au son de la Palladienne de Monaco, comme le veut la tradition. Entre bouquets de fleurs, petit concert bien mené et pas de danse millimétrés. La famille princière était entourée pour cette édition de Charlotte Casiraghi, de ses deux fils, et son époux Dimitri Rassam.

Un exercice rodé

« Nous avons cette chance que ce moment existe et qu’il perdure », se réjouit Francine, Monégasque de mère en fille fidèle à l’événement depuis les années quatre-vingt-dix, quand ses parents l’y emmenaient. Ce samedi soir, c’est avec ses amis et une partie de sa famille qu’elle est venue. « Avec grand plaisir car nous retrouvons des personnes avec qui nous avons travaillé et nous pouvons prendre des nouvelles des uns et des autres. Le reste du temps, nous nous voyons peu. »

Elle n’était pas la seule à tenir ce discours. Celui de la transmission, tout comme Sylvana, Josiane et Evelyne, qui ont partagé sa table. « Nos petits-enfants Victoire et Pauline, 9 ans toutes deux, en témoignent. » Effectivement, les petites filles s’avéraient particulièrement heureuses comme tous les autres enfants de participer à une dernière soirée de vacances avant la rentrée de lundi. Des moments inoubliables gravés dans leur mémoire.

Une séquence également importante pour l’archevêque de Monaco, Mgr Dominique-Marie David. « J’attendais ce moment depuis longtemps. Je n’avais pu y participer indépendamment de ma volonté. ça y est, je peux enfin célébrer cette messe. »

Dans son homélie, l’archevêque a rappelé l’importance de l’amour fraternel, ainsi que la bienveillance que peut avoir tout un chacun envers l’autre. « Nous pouvons y réfléchir. »

La formule du pique-nique ne doit finalement pas changer. Ragaillardie au début des années quatre-vingt-dix, sous l’impulsion de la maire Anne-Marie Campora, au cœur même du jardin Princesse-Antoinette, elle reste un rendez-vous tout simplement essentiel pour les Monégasques.

Cyril Dodergny.
Cyril Dodergny.
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