L’histoire ne dit pas s’il l’a goûté. Mais en quittant le Palais princier après sa visite officielle en mars dernier, le président chinois Xi Jinping est reparti avec, dans ses bagages, une bouteille de liqueur de l’Orangerie de Monaco, offerte par le couple princier.
Voilà pour le premier lien entre l’Orangerie et la Chine… Jusqu’à il y a quelques jours, où la liqueur d’oranges amères a reçu lors du China Wine & Spirit Awards, une double médaille d’or saluant la qualité de son produit.
« La compétition est la plus prestigieuse en Asie. Elle rassemble les spécialistes des meilleurs vins et liqueurs du monde, intéressés pour les distribuer sur le marché chinois » note Philip Culazzo qui a créé cette distillerie il y a deux ans, rue de La Turbie.
C’est lui qui a choisi de prendre part à la compétition, pour une percée sur l’immense marché chinois. Et il est fier d’avoir séduit la centaine de juges qui sont aussi des acheteurs… En effet, les membres du jury sont responsables de l’achat de 75 millions de bouteilles pour le marché de la Chine, chaque année.
Pour l’heure, la production monégasque de cette liqueur, abondée grâce aux fruits des bigaradiers qui fleurissent en Principauté, ne dépasse pas les 10 000 bouteilles annuelles.
Mais le propriétaire a des velléités de doper la production pour être distribué dans le monde, comme c’est déjà le cas au Japon. Avec un credo : « être un produit d’exception, mais avec un prix démocratique ». Le prix d’une bouteille étant à 25 euros.
commentaires