L'Europe doit garder ses portes ouvertes

Filippo Grandi, le Haut-commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, était hier à Monaco, notamment pour signer deux accords de partenariat. Il a aussi évoqué le dossier des réfugiés

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Nicolas hasson-fAURÉ Publié le 16/02/2017 à 05:11, mis à jour le 16/02/2017 à 05:11
Le gouvernement princier a signé deux accords de partenariat avec le HCR, hier. Un premier prévoit la poursuite d'un partenariat au Maroc, un second concerne un nouveau partenariat avec la Tunisie. Il s'agit de soutenir les politiques d'assistance et l'intégration des réfugiés.
Le gouvernement princier a signé deux accords de partenariat avec le HCR, hier. Un premier prévoit la poursuite d'un partenariat au Maroc, un second concerne un nouveau partenariat avec la Tunisie. Il s'agit de soutenir les politiques d'assistance et l'intégration des réfugiés. Michael Alesi

Il regarde en direction de l'Italie. « Il y a 70 ans, 75 ans, c'était une frontière où des réfugiés passaient, lâche Filippo Grandi, le Haut-commissaire des Nations Unies pour les réfugiés. Pendant le fascisme, beaucoup de gens se sont réfugiés en France. On est tous passés par là. »

La scène se déroule hier midi, dans la résidence du ministre d'État. C'est la première visite officielle d'un Haut-commissaire des Nations Unies pour les réfugiés à Monaco. Reçu en audience par le prince Albert II, il a aussi rencontré, notamment, Serge Telle, le ministre d'État, et Gilles Tonelli, le conseiller de gouvernement - ministre des Relations extérieures et de la Coopération.

Le gouvernement a signé deux accords de partenariat avec le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), hier. Un premier prévoit la poursuite d'un partenariat au Maroc, un second concerne un nouveau partenariat avec la Tunisie. Il s'agit de soutenir les politiques d'assistance et l'intégration des réfugiés. Contribution totale sur trois ans : 670 000 euros.

Filippo Grandi a aussi évoqué le rôle que joue Monaco dans l'accueil des réfugiés, la situation à Vintimille, le contexte en Europe… « Un sujet majeur pour notre planète , dit Serge Telle. C'est la difficulté de voir un mouvement naturel des hommes, le droit à circuler à partir de son pays quand on en a besoin, plus ou moins codifié, aujourd'hui plus ou moins remis en question », poursuit-il. Et d'évoquer le dossier du Muslim Ban (interdiction des musulmans) aux États-Unis, décision « parfaitement hétérodoxe pour les gens que nous sommes »

Filippo Grandi abonde : « Il est très important de souligner que la réponse doit être solidaire, humanitaire. Tout cela est souvent oublié, dans un contexte politique qui devient de plus en plus hostile. » Ses déclarations et sa visite à Monaco racontées point par point.

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