Dimanche après-midi, l’ASCT danse a livré aux plus de 200 spectateurs présents dans la salle polyvalente un très joli spectacle. Cette année, Mélissa Gelb, professeure des sections classique et jazz, avait choisi de revenir au classique, avec le Rêve de Clara, inspiré du Casse-Noisette de Tchaïkovski. Ainsi, après avoir successivement reçu les univers d’Astérix et Obélix, du Roi Lion et de Star Wars, la salle polyvalente avait été transformée en salon d’une riche famille de Nuremberg, un soir de Noël, par la magie - et le talent de décorateur - de Bernard Gelb, père de Mélissa. Pour raconter l’histoire de Clara qui reçoit comme cadeau de Noël un casse-noisettes, Mélissa avait composé 30 tableaux courts et variés, selon la formule désormais bien rodée qui permet aux différents niveaux de danser à plusieurs reprises tout au long du spectacle et dans des costumes différents.
Au cours des 2h30 de spectacle, entracte compris, la musique de Tchaïkovski a joyeusement côtoyé des airs plus contemporains et du monde entier, notamment pour permettre d’intégrer 3 danses proposées par les jeunes élèves de la classe de Zumba ouverte par l’ASCT Danse à la rentrée de septembre avec pour professeur Sarah Bennoui.
Les spectateurs ont été conquis et émus par la fraîcheur et le naturel des plus jeunes, par la grâce des danseuses solo. À noter que le rôle principal de Clara était tenu par une nouvelle recrue, Aude Chedru, ancienne collègue de ballet de Mélissa.
La réussite de ce spectacle dont la qualité grandit chaque année vient du travail au long cours de Mélissa et ses élèves, et aussi de la dizaine de personnes que la jeune professeure mobilise à ses côtés, dont Dominique Vincent (au son), Aude Chedrue, Aurore Cannamela et Chantal Cicebel créatrices des 270 costumes, Catherine Gelb, présidente de l’ASCT Danse, et différents amis et parents qui font des figurations dans le spectacle et aident au montage et démontage des décors. Ceux de cette année ont demandé 575 heures de travail à Bernard Gelb, le papa de Mélissa puis 24 heures à 3 à 4 personnes pour leur montage.
Alors, nous adressons à l’ensemble de la troupe, petites et grandes mains comprises, un immense bravo. Rendez-vous l’an prochain... sur les traces d’Aladin !
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