L’art et la manière…

Entre deux spectacles hier après-midi, le chapiteau a ouvert ses portes gratuitement au public pour faire découvrir le travail, en coulisses, des dresseurs avec les animaux

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C.V. Publié le 19/01/2020 à 10:08, mis à jour le 19/01/2020 à 10:08
La jeune Chanel Knie, 8 ans, s’exerçant à l’art du dressage… après une masterclass avec les fauves de Sergey Nistorov et les chiens de Sandro Montez.
La jeune Chanel Knie, 8 ans, s’exerçant à l’art du dressage… après une masterclass avec les fauves de Sergey Nistorov et les chiens de Sandro Montez. Jean-François Ottonello

Rien à cacher… C’est le credo du rendez-vous open doors - portes ouvertes - qui marque chaque premier week-end de festival. Encore plus ces dernières années où la polémique de ceux qui réclament un cirque sans animaux s’invite à chaque édition.

Pour autant, hier après-midi, l’arène de Fontvieille a fait salle comble pour cette séance gratuite. Les parents ont emmené en masse leurs enfants. Des enfants ébahis à l’apparition des tigres, des chiens et des chevaux de la cuvée 2020 du Festival.

Le concept est d’observer le travail des dresseurs avec les animaux, et découvrir l’envers du décor de la préparation d’un numéro sur la piste. « Aujourd’hui, les dresseurs font un travail beaucoup plus doux que les dompteurs de l’époque », précise d’emblée le Monsieur Loyal, Petit Gougou, épaulé au micro par la vétérinaire Florence Ollivet-Courtois, décryptant les gestes et les actions des artistes en piste.

Premier à s’élancer, le Russe Sergey Nistorov et ses tigres blancs, qu’il remercie d’un bout de viande à chaque acrobatie. « C’est ce que l’on appelle le conditionnement opérant, une méthode d’éducation des adolescents, appliquée ici aux animaux, qui récompense les moments positifs », détaille la vétérinaire. Et les tigres en redemandent !

« Créer un contact entre l’humain et l’animal »

« On voit qu’ils ne sont pas là sous la contrainte, c’est un plaisir », renchérit Florence Ollivet-Courtois devant le numéro de chiens de Sandro Montez.

La deuxième partie de l’open doors était consacrée à l’imposante cavalerie de la famille Knie, vedette de cette 44e édition. Et Fredy Knie Jr., le patriarche, a sorti ses plus beaux pur-sang de son équipée. « La chose principale, c’est de créer un contact entre l’humain et l’animal », résume-t-il, couvant du regard sa petite-fille Chanel, 8 ans, s’exerçant au dressage des poneys, seule sur la piste.

Un exemple pour montrer le lien de confiance qu’entretiennent les familles de cirque avec leurs bêtes.

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Monaco-Matin

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