Des propos qui heurtent du côté des résidents. Franck Lobono, président de l’association des Jardins d’Apolline, regrette les "déclarations contradictoires" dans ce dossier.
"Tous les résidents doivent rester mobilisés pour un seul objectif: que chaque appartement soit refait à neuf. Maintenir la laine de bois dans les cloisons et les canalisations dans les dalles, c’est avoir une bombe à retardement. Satri évoque des problèmes de maintenance à l’origine des sinistres, sauf que premiers incidents dans les appartements remontent à 2014, date de livraison de l’immeuble. Il y a peut-être eu des soucis de maintenance, mais certainement pas à la hauteur de ce qu’espère l’entreprise."
Le gouvernement répond à Satri
Les déclarations de la direction de Satri ont visiblement agacé également sur le Rocher. Hier soir, le gouvernement princier s’est fendu d’un communiqué, indiquant "qu’il n’appartient pas à un membre de ce groupement de commenter ou déterminer le nombre d’appartements concernés non plus que la nature des travaux à effectuer".
Et de confirmer que l’État respectera ses engagements sur le dispositif annoncé par le chef du gouvernement, "en vue de la restitution de logements domaniaux irréprochables à leurs occupants aux Jardins d’Apolline au terme de travaux effectués par le groupement d’entreprises constitué sur la base du cahier des charges arrêté par l’État".
"Nous demandons une réunion"
Un autre point est jugé important par l’association des résidents, qui réclame une information claire du gouvernement. "Ce que nous demandons aujourd’hui, c’est une réunion avec les résidents, l’État et les constructeurs désignés pour que nous puissions poser toutes les questions. Car depuis que le gouvernement a pris la décision des travaux, nous n’avons eu aucune information officielle, si ce n’est en lisant la presse…"
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