Indigné par l'exploitation du requin au cinéma

Robert Calcagno, le directeur général de l'Institut océanographique, vient de publier une tribune suite à la sortie d'un film jouant sur les peurs qu'inspire l'animal. Coup de gueule

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Recueilli par Nicolas Hasson-Fauré Publié le 18/08/2016 à 05:07, mis à jour le 18/08/2016 à 05:07
Robert Calcagno, hier au Musée océanographique, le jour de la sortie en salles du film qui l'a poussé à prendre la plume.
Robert Calcagno, hier au Musée océanographique, le jour de la sortie en salles du film qui l'a poussé à prendre la plume. Michael Alesi

Robert Calcagno voit des requins tous les jours. Dès qu'il regarde l'heure, ses yeux se posent sur un squale. Un requin décore le cadran de la montre grise du directeur général de l'Institut océanographique, Fondation Albert-Ier, Prince de Monaco. Depuis des années, il se bat pour faire changer l'image qu'a le public de l'animal. Alors, quand Robert Calcagno a appris qu'un film, Instinct de survie - The Shallows, sorti en salles hier, jouait sur les peurs qu'inspire le requin, il a voulu réagir. Il s'est assis devant son ordinateur et a publié une tribune sur le Huffington Post (1). Dans son grand bureau clair qui donne sur la mer, Robert Calcagno déconstruit cette représentation du requin… lourde de conséquences.

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