Une initiative soutenue par la ville de Cap-d’Ail et lancée par Virginie Guasco, conseillère municipale déléguée au développement durable et à l’environnement et fondatrice, avec Sylvain Mallet, de l’association MG Environnement.
Des volontaires de tous âges, de l’enfant au retraité, se sont donc équipés pour sillonner la grève pendant une heure, les yeux rivés à leurs pieds à guetter le mégot. Et très vite, l’opération s’est révélée fructueuse : malgré une interdiction de fumer sur la plage, une équipe de deux personnes à pied d’œuvre tous les jours pour la nettoyer et des CRS faisant respecter l’interdiction, la plage était truffée de bouts de cigarettes et les nettoyeurs faisaient travailler les fessiers en se baissant régulièrement.
"On en trouve quand même beaucoup moins que lors de la dernière opération de ce genre, il semble que l’interdiction de fumer fonctionne", déclarait Gilles Frasnetti, élu de la ville, entre deux "plongeons" vers les mégots.
Des "clopes" laissées là majoritairement par les pique-niqueurs du soir, qui laissent aussi parfois derrière eux les reliefs de leurs festins.
Après une heure de quadrillage dans un sens, la "green team" a fait demi-tour et, horreur, a encore réussi à trouver des clopes dans les zones nettoyées. Une fois réunis, ce sont tout de même 3 à 4.000 mégots qui ont été ramassés. Les capsules de bières, bâtons de sucettes, couverts en plastiques et autres déchets ont également été récupérés, bien entendu.
Une opération similaire sera programmée pour la fin août. "Mais chacun peut porter sa pierre à l’édifice en commençant par ne pas jeter ses déchets dans les poubelles et en ramassant ceux qu’il trouve. Nous réfléchissons à d’autres actions à mener à Cap-d’Ail", déclare Virginie Guasco à la fin de l’opération.
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