Plus de 130 policiers sur le terrain, une quinzaine de points de contrôle routier aux entrées de la Principauté. C’est bien simple: pour la nuit de la Saint-Sylvestre, Monaco était sous cloche.
Pour espérer franchir les barrages de la Sûreté publique, il fallait impérativement montrer patte blanche: soit une attestation d’entrée dérogatoire, soit un justificatif de réservation hôtelière. Beaucoup de Français, espérant trouver l’herbe plus verte en territoire voisin et céder aux sirènes de la fête, ont tenté leur chance. En vain.
"603 véhicules ont été invités à rebrousser chemin, principalement sur le boulevard du Jardin exotique. On pensait qu’il y aurait encore plus de monde, mais le message a été bien reçu", détaille Richard Marangoni, directeur de la Sûreté publique.
Des voitures presque toutes immatriculées dans la Région Paca mais aussi, à la marge, de Paris.
Par ailleurs, les agents de la police monégasque ont dressé 87 contraventions: 81 pour non-respect du couvre-feu – entre 20h et 6h du matin – et 6 pour le non-port du masque, pourtant obligatoire sur l’intégralité du territoire.
"La sortie des restaurants [une dérogation jusqu’à 22 h 30 leur avait été accordée, nldr] aurait pu être un moment sensible avec, notamment, des gens parfois un peu plus alcoolisés. Mais il n’y a rien eu à signaler. Les restaurateurs ont joué le jeu", poursuit le patron de la police monégasque.
Cette nuit-là, il n’y a eu aucune garde à vue ou incidents notables à déplorer en Principauté. Hormis quelques pétards à minuit et un feu d’artifice sur un toit terrasse de Fontvieille, rapidement avorté par l’intervention éclair de la Sûreté publique.
L’auteur de ce mini-spectacle pyrotechnique a rapidement reconnu les faits, a remis le reste des engins d’artifice et sera convoqué ultérieurement pour être entendu.
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