Entre la rue Bel Respiro et la rue Bellevue, c'est un peu du Monaco de la Belle Époque que le visiteur retrouve. Et c'est dans cet esprit que la Maison diocésaine, bâtie en lieu et place de la villa des sœurs du Rosaire, a été pensée par l'architecte Emmanuel Deverini. « L'ancienne bâtisse avait des ornements. Nous en avons fait des moulages pour ainsi reprendre certains éléments de décoration. Quelque chose de contemporain, ça ne s'y prêtait pas… »
Très large contribution
Il aura fallu vingt-deux mois de construction pour voir pousser 1 800 m2 sur sept étages là où il n'y avait que 350 m2. Dans un peu plus d'un mois, l'Agora, nom donné à ce joli bâtiment, sera livrée. Sa destination ? « Être un nouveau lieu culturel », explique Ferxel Fourgon, en charge de la communication pour Monseigneur Bernard Barsi. Une maison que l'archevêque de Monaco espère finir en temps et en heure. Raison pour laquelle il sollicite les fidèles en faisant un appel aux dons. « Il manque deux millions d'euros », explique Mgr Barsi.
Depuis le début du projet, tout a été pensé et conçu pour faire à moindre coût. « Entre l'achat, la démolition de l'ancienne maison, la construction et l'aménagement de l'Agora, le coût total est inférieur à 13 millions d'euros », explique l'architecte. Une somme qui atteste évidemment de l'effort consenti par tous les acteurs du projet. L'État a apporté deux millions d'euros. « L'église a reçu de très nombreux dons, et aussi de petites sommes d'argent attestant de l'intérêt de tous les fidèles à notre projet », souligne Ferxel Fourgon. Le constructeur, l'entreprise JB Pastor et Fils, a contribué également à sa manière.
Car l'objectif est de taille : l'idée est d'accueillir le plus large public pour des conférences, des soirées musicales, des discussions et autres rencontres diverses. « Un lieu de travail, d'accueil et d'enrichissement spirituel », souligne le père Julien.
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