Quand il était jeune, ses amis disaient qu’il ressemblait à Charles Aznavour. Mais c’est plutôt les textes de Jacques Brel qu’il aimait écouter et chanter. La voix de Salvatore Paolo Cossu, l’Italien d’origine sarde qui aimait la France et plus encore Monaco son "pays de cœur", s’est tue définitivement le 5 mars. Il avait 90 ans.
Avec Salvatore Cossu disparaît une petite part de ce Rocher d’antan qui fut celui pour lequel il a œuvré, avec dévouement, durant toute sa carrière de pharmacien. Il a travaillé dans de nombreuses officines mais c’est en tant que préparateur bien connu de la Pharmacie Campora que les résidents de la Principauté se souviennent de lui.
Né le 13 avril 1932 à Piozzo (Cuneo-Piémont), Salvatore Paolo Cossu était Paul pour ses amis français, Salva pour ses amis italiens, un petit nom qui allait particulièrement bien à l’homme dévoué et généreux qu’il était puisqu’en langue italienne Salvatore signifie "sauveur" et Salva veut dire "sauve".
Personnalité charmante, libre et chaleureuse, il aimait la vie, la poésie, l’opéra et adorait jouer de la guitare et s’adonner à la chanson. Une fête entre amis sans Salva n’était pas une fête.
Avec lui, on riait et on dansait de bon cœur. Et rien ne valait une bonne partie de billard pour boucler une heureuse journée. Salvatore Paolo Cossu était également membre du Tennis-Club de Monaco.
Ses obsèques auront lieu vendredi 10 mars, à 9h30, en la chapelle du cimetière de Monaco. À Sophie Cossu, sa fille unique, et à sa famille, Monaco-Matin présente ses plus sincères condoléances.
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