On se souvient avoir titré ici même, dans ces colonnes, l’an passé : « Gasly, c’est fort ! » À l’époque dans le baquet de la Toro Rosso, le junior team de Red Bull, le Normand avait épaté, décrochant la 10e position sur la grille avant de signer une 7e place au tableau d’honneur du GP 2018.
De l’eau a coulé sous les ponts et de l’air s’est écoulé sous ses pontons depuis…
Voilà Pierre Gasly parmi les grands, désormais.
Dans un top-team (Red Bull), avec tout ce que cela sous-entend en termes de résultats mais aussi de pression ! Et faire le job quand vous avez Max Verstappen comme coéquipier, c’est pas gagné…
Après un début de saison, disons, laborieux, et une mise en cause directe par Christian Horner lui-même, Gasly, largement dominé par le Néerlandais (45 points de retard sur son coéquipier au championnat, 66/21), s’est craché dans les gants, recollant peu à peu aux basques de « Mad Max ».
Hier, Gasly avait fait le boulot, auteur du 5e chrono (1’11’’041), tandis que Verstappen signait le 3e temps (1’10’’641).
C’était compter sans les commissaires de course et une bourde (involontaire ?) : en fin de Q2, le Normand aurait bloqué Romain Grosjean (Haas) après le virage du Casino.
Résultat, trois places de pénalité pour le Français, qui partira donc de la 8e position !
Pas de quoi déstabiliser Gasly pour autant : « On peut voir que les choses s’améliorent. Il y a évidemment encore de la performance à aller chercher… Il y a une possibilité de pluie dimanche, ça ne me dérangerait pas, surtout sur cette piste. Cela pourrait rendre les choses très intéressantes. »
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