Visant à reconnaître des actions extraordinaires menées par des femmes à travers le monde, le Prix Monte-Carlo Femme de l’Année a récompensé cette année trois personnalités pour sa onzième édition.
Vendredi soir, à l’hôtel Hermitage, la journaliste Cinzia Sgambati-Colman avait réuni les lauréates pour les mettre à l’honneur, en présence du prince Albert II et de la princesse Charlène.
Et cette année, c’est vers les questions liées à l’impact de la technologie dans la société que la soirée et le forum qui l’accompagne avaient été tournés, en distinguant des actrices engagées du domaine.
Manila di Giovanni
Présentée comme une "technoentrepreneuse", cette résidente monégasque a l’ambition de "changer le monde" et a développé l’an dernier, à seulement 21 ans, DWorld, une plateforme de réalité virtuelle multijoueur et une toute première économie virtuelle donnant accès aux utilisateurs au premier jumeau virtuel de la Principauté, situé dans le métavers.
Un monde qui ouvre des possibilités pour imaginer la ville de demain mais aussi pour être utilisé pour simuler comment un projet de construction peut affecter le paysage environnant. Angle intéressant pour Monaco…
La mission à long terme de Manila est de construire des villes plus intelligentes, plus vertes et attractives pour les nouvelles générations dans le métavers.
Zimi Sawacha
Ingénieur mécanique et docteur en génie biomédical, professeur à l’université de Padoue, l’Italienne a développé un brevet qui prévient le risque de blessures grâce à des systèmes vidéo et de pression plantaire combinés à un logiciel auto-développé piloté par l’intelligence artificielle. Une manière de prévenir les blessures des athlètes au niveau des extrémités inférieures et de planifier leur retour à l’activité.
Grâce à ce brevet, les patients diabétiques sont aussi analysés pour suivre les éventuelles altérations des muscles des membres inférieurs chez les personnes atteintes de pathologie du pied diabétique et post-AVC.
Leanne Robers
"J’ai dédié ma carrière à promouvoir un accès et des opportunités pour les femmes dans la technologie", résume Leanne Robers, venue de Singapour pour recevoir un prix spécial saluant son action professionnelle en général. Et la création de She Loves Tech en particulier, le plus grand concours de start-up au monde pour les femmes et la technologie.
Depuis 2015, la compétition She Loves Tech s’est développée dans 60 pays. Plus de 8 000 projets en phase de démarrage avec des technologies de pointe ont été lancés par She Loves Tech et ont recueilli plus de 250 millions de dollars. Et la structure vient de lancer un fonds, associé à Microsoft, pour débloquer un milliard de dollars en direction des femmes entrepreneurs en Asie.
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