Comment fait-on tourner un grand hôtel dans le contexte Covid?
C’est d’abord une politique globale du groupe Société des Bains de Mer. Une cellule a été créée, entièrement dédiée au Covid. Et au Monte-Carlo Bay, Bruno Di Mambro est le relais. La règle générale est l’application, stricto sensu, de toutes les mesures Covid: distanciation sociale, port du masque, nettoyage complet avec des produits virucides répondant à la norme “EN 14476”. Comme la politique environnementale de l’hôtel est forte, notre produit est “green”. Tout ce que les clients touchent est nettoyé avec ce virucide, en permanence.
Quel est le plus difficile?
Faire comprendre aux clients que les règles sont différentes entre l’intérieur et l’extérieur, au niveau du port du masque. Et puis le respect de la distanciation sociale dans les ascenseurs, dans les files d’attente à la réception. Le personnel a intégré toutes les nouvelles procédures. Le plus dur est de faire respecter les règles, édictées par le groupe SBM et la Principauté, par les clients.
Parvenez-vous à faire respecter le port du masque à l’intérieur de l’hôtel?
C’est la principale difficulté. Cette population est diverse et variée, venant de pays différents, et n’accepte pas toujours cette règle. L’équipe de sécurité et le personnel sont très vigilants pour y arriver. Nous avons tous un rôle à jouer pour assurer la sécurité des clients.
Et si un client refuse?
On l’invite à quitter l’hôtel. Il y a eu des tensions avec deux ou trois clients mais nous n’en sommes pas arrivés jusqu’à l’exclusion.
Pour tous ceux qui travaillent en extérieur, avec cette chaleur, le port du masque est pénible…
C’est effectivement très compliqué pour tous ces collaborateurs. Pour compenser, on a augmenté les temps de pause pour se rafraîchir. On fait avec, c’est une mesure barrière que l’on doit impérativement appliquer. On va devoir apprendre à vivre avec ce masque.
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