À l'occasion de la présentation de ce budget primitif, le gouvernement a souhaité mettre l'accent sur sa politique du logement.
En favorisant, en parallèle des opérations de grande ampleur de constructions de bâtiments domaniaux, la préemption, les acquisitions et les opérations intermédiaires pour disposer d'un volant de logements plus rapidement à destination des nationaux.
Cette année, 100 millions d'euros du budget de l'état couvriront ces dépenses. Soixante millions d'euros pour les préemptions et les acquisitions ; 40 millions pour les opérations intermédiaires. À l'instar de celle initiée dans le quartier La Rousse qui devrait déboucher, en début d'année, sur la livraison de 14 appartements domaniaux.
« Les 40 millions d'euros doivent permettre de lancer de nouvelles opérations de taille moyenne de ce type et d'engager des contrats de construction dès 2019. L'urgence est concrétisée » promet Jean Castellini.
À l'autre bout de la chaîne, la politique d'achat d'appartements et d'immeubles par le pays est aussi dopée. Ces cinq dernières années, l'état y a consacré 315 millions d'euros. Au primitif, 60 millions d'euros (quatre fois plus que les années précédentes) y seront consacrés. « Cette somme nous est autorisée par la bonne santé de l'économie pour, dès le budget primitif, majorer nos crédits d'acquisition pour disposer de biens immobiliers à but social dans la perspective de réalisations ambitieuses à usage de logements domaniaux ».
commentaires