Le 10 mai dernier, le Fort du Cap-Martin a reçu la visite de lycéens… alsaciens.
36 élèves de 1e et de terminale bac pro au lycée des métiers Goulden de Bischwiller se sont rendus sur site pour replonger dans la Seconde Guerre mondiale - au programme d'histoire - avec les bénévoles de l'Amicorf (Ami de la commission d'organisation des régions fortifiées), en charge de l'entretien du bâti.
« Après avoir longtemps été laissé à l'abandon, pillé, saccagé, nous avons repris en main le fort, en 1997, pour le réhabiliter et l'ouvrir au public. Pour lui redonner vie, faire découvrir son passé et ainsi perpétuer le devoir de mémoire », souligne ainsi le responsable de l'association, Christian Fiquet-Albin. Ravi qu'un professeur du Bas-Rhin ait souhaité faire découvrir à ses élèves ce pan de la ligne Maginot. Dont la restauration s'est révélée « très difficile ».
« La ligne Maginot allait jusqu'ici »
« Ils ont cherché sur internet quelque chose qui sorte de l'ordinaire. La ligne Maginot, on en parle à l'est de la France. Mais peu de monde sait qu'elle allait jusqu'ici », reprend le responsable, qui s'est lui-même chargé de la visite, accompagné de deux bénévoles, Élian Henzel et Jean-Marie Brunot.
Et les retours sont visiblement bons. Les encadrants s'étant fendu d'un message de remerciements à l'attention de l'association : « Vous avez réussi ce que pas mal de professeurs aimeraient faire : accrocher le public ! ».
Les visites se poursuivent quant à elles les samedis et les mercredis après-midi, de juin à septembre, ainsi que pour des groupes intéressés par l'histoire d'un fort Maginot trop méconnu.
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