Des écoliers à vingt mille lieues sous les mers

Plusieurs groupes scolaires sélectionnés par le Musée océanographique de Monaco vont participer cette semaine au concours « Snapper pour tous » et découvrir les secrets de l’océan

Article réservé aux abonnés
Antoine Colin Publié le 15/01/2020 à 10:27, mis à jour le 15/01/2020 à 10:27
Lors de la visite, les apprentis écolos examinent au microscope l’organisme d’une anémone.
Lors de la visite, les apprentis écolos examinent au microscope l’organisme d’une anémone.

À l’initiative du projet, la Fondation Princesse Charlène de Monaco et le Musée océanographique continuent leur travail de sensibilisation. Pour leur 7e édition du concours « Snapper pour tous », des jeunes élèves azuréens appartenant aux zones d’éducation prioritaire ou se trouvant en situation de handicap auront droit à la parole.

Dans le cadre de cette journée découverte, les dix classes sélectionnées doivent réaliser un reportage vidéo sur la thématique du monde marin. À la clef ? Un séjour de deux jours dans la Principauté à gagner, tous frais payés. Toujours sur le thème de la sauvegarde des océans.

Des activités percutantes

Dès leur arrivée dans l’enceinte du musée, hier, les élèves de CM1 de l’école René-Cassin de Nice (1) trépignent d’impatience. Ils veulent tous plonger dans cet univers qu’ils ne connaissent pratiquement pas. Face à eux, les chargés d’animation sont prêts à répondre à toutes leurs questions.

Dans les premiers instants, les regards se croisent, la salle reste muette. Les élèves attendent patiemment le début de l’expérience. Puis, une première question est lancée : « Les requins sont-ils vraiment dangereux ? » demande Hymen. À tour de rôle, chacun tente d’obtenir une réponse à la première interrogation.

« Cette journée va leur permettre d’apprendre à reconnaître les espèces marines et découvrir les écosystèmes méditerranéens locaux », explique Laurie Perrot, chargée du projet animation au Musée océanographique. Un premier pas vers l’inconnu leur permettant « de se responsabiliser et d’être interpellés par les problèmes environnementaux actuels », ajoute-t-elle.

Certains assistent pour la première fois à une telle expérience, témoignent les accompagnatrices. Ce qui explique l’enthousiasme qui se fait ressentir chez ces jeunes explorateurs.

« Une prise de conscience »

D’activité en activité, les écoliers enregistrent tout un tas d’informations. Même les plus dissipés finissent par prendre goût à l’aventure : « Souvent, cette journée marque la classe pendant un bon moment », précise Anaelle Espenel, enseignante de l’école.

Le musée n’a plus de secret pour eux. De la réserve à la salle des expositions, tout est passé en revue. Tous admirent, avec des étoiles dans les yeux, les différentes espèces qui se présentent devant eux. « Les enseignants nous racontent souvent que les élèves deviennent les porte-parole de cette cause devant leur famille », se réjouit Laurie Perrot.

La journée devient alors un point de départ dans le travail sur la protection de l’environnement. Le regard des élèves change et « une prise de conscience se développe généralement », souligne leur enseignante.

De nouvelles thématiques

Ces enfants commencent à devenir conscients des risques sans connaître véritablement les enjeux de la crise environnementale actuelle. Pour cela, le Musée océanographique a mis en place plusieurs thèmes pour chercher à interpeller les jeunes générations de manière ludique : « Écrire la nature et la protéger », le « 7e continent », « Nous, citoyens du monde »…

Le terme « snapper » du concours « Snapper pour tous » désigne un poisson originaire d’Afrique du sud, choisi par la princesse Charlène de Monaco, à l’initiative de ce projet.
Le terme « snapper » du concours « Snapper pour tous » désigne un poisson originaire d’Afrique du sud, choisi par la princesse Charlène de Monaco, à l’initiative de ce projet. A.Co..
Face aux différents aquariums, l’animateur explique l’origine et les caractéristiques de certaines espèces.
Face aux différents aquariums, l’animateur explique l’origine et les caractéristiques de certaines espèces.
Les élèves assistent au développement d’un écosystème à petite échelle.
Les élèves assistent au développement d’un écosystème à petite échelle.

“Rhôooooooooo!”

Vous utilisez un AdBlock?! :)

Vous pouvez le désactiver juste pour ce site parce que la pub permet à la presse de vivre.

Et nous, on s'engage à réduire les formats publicitaires ressentis comme intrusifs.

Monaco-Matin

Un cookie pour nous soutenir

Nous avons besoin de vos cookies pour vous offrir une expérience de lecture optimale et vous proposer des publicités personnalisées.

Accepter les cookies, c’est permettre grâce aux revenus complémentaires de soutenir le travail de nos 180 journalistes qui veillent au quotidien à vous offrir une information de qualité et diversifiée. Ainsi, vous pourrez accéder librement au site.

Vous pouvez choisir de refuser les cookies en vous connectant ou en vous abonnant.