Derniers jours de Duane Hanson à la Villa Paloma

L'hyperréalisme des années soixante est encore visible jusqu'à dimanche à la Villa Paloma.

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C.V. Publié le 26/08/2016 à 05:02, mis à jour le 26/08/2016 à 05:02
Une galerie de personnages, tout droit sortis de la société américaine des années soixante, habite les salles du musée jusqu’à dimanche. Photo Cyril Dodergny

Pour quelques jours encore, le travail de Duane Hanson a élu domicile au NMNM. Une galerie de personnages plus vrais que nature - réalisés en bronze ou en vinyle - plongés dans des situations du quotidien.

On croise ensuite un peintre, une femme noire et son chariot de ménage, un couple âgé sur un banc, des enfants qui jouent à Puissance 4, un bébé endormi dans une poussette. Ou une femme avachie dans son fauteuil. Du regard au grain de peau, en passant par les détails décoratifs, tout est d'une grande intensité dans ces actes de la vie de tous les jours.

Propos toujours vif

Le travail de Duane Hanson, réalisé il y a quatre décennies et représentatif dans l'histoire de l'art américain, n'a pas bougé, ou presque. Avec un propos toujours vif pour dénoncer la société de consommation et les disparités de l'échelle sociale.

En complément, dans les étages du musée, le public peut découvrir le travail de Thomas Demand. Premier artiste à avoir exposé en 2010 à la Villa Paloma, l'Allemand propose là une exposition personnelle baptisée « Project Space ». Et également une installation vidéo de la Brésilienne Leticia Ramos.

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